Sallinger à Montbéliard


le 03/12/2012
à 05:00

Joué en espagnol par des comédiens argentins, le drame de Koltès est plus percutant que jamais. Carlos Furman

Tissé de fantaisie et de mélancolie, d’énigmes et de désirs, Sallinger (1977) interroge demain mardi au théâtre de MA Scène nationale les mythes de la violence, de la solitude, du pouvoir. Joué en espagnol par des comédiens argentins, le drame de Koltès est plus percutant que jamais.

La pièce se déroule dans un New-York « abstrait, nocturne, déconnecté » : une cité fantasmatique sur le point de basculer dans la guerre du Vietnam. Le Rouquin vient de se suicider. Pour combler le vide laissé par ce frère, mari et fils adulé, ses proches se réfugient dans la folie, dans la fuite ou dans les mots. Hantés par le spectre du jeune homme, ils crient leur confession à la face du monde… Après avoir monté Jusqu’à ce que la mort nous sépare de Rémi De Vos à Buenos Aires, le Teatro San Martin s’intéresse à ce projet de Paul Desveaux. Le metteur en scène saute sur l’occasion, voyant l’Argentine comme le meilleur endroit pour revisiter l’œuvre de Koltès.

À VOIR Demain mardi 4 décembre à Montbéliard. À 20 h, au théâtre de MA Scène nationale. Places à 14 et 12 € et réservations au 0.805.710.700.


le 03/12/2012
à 05:00

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