Pour la présidente de l’Argentine, les institutions juives posent plus …

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Dans un discours prononcé devant l’Assemblée générale de
l’ONU, la présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner a vivement
critiqué la communauté juive d’Argentine d’avoir empêché l’Iran de participer
à l’enquête sur l’attentat contre l’association mutuelle israélite argentine
(AMIA) à Buenos Aires. Le 18 juillet 1994, une voiture piégée avait explosé
devant le bâtiment abritant plusieurs associations juives et avait causé la
mort de 84 personnes, et fait 230 blessés. Ainsi depuis 2006 la justice
argentine demande l’extradition de huit Iraniens suspectés d’avoir planifié
l’attentat, et de s’être servis pour l’exécuter du Hezbollah, le mouvement
terroriste libanais télécommandé par Téhéran.


"Ils nous ont accusé de complicité avec l'Etat iranien"

« Les institutions juives qui nous
soutiennent toujours se sont retournées contre nous » a expliqué Kirshner.  
« Lorsque nous avons signé l’accord de coopération avec l’Iran (la communauté juive) nous a accusés de complicité avec l’Etat iranien (...). Lorsque nous avons décidé de coopérer, ils nous ont accusés de complicité avec l'État iranien ».  

« Nous
avons toujours dit que la République d’Iran, ou l’Etat terroriste iranien,
n’était pas un partenaire valable » a simplement répliqué Julio Schlosser,
président de la fédération des institutions juives. Pourtant l’initiative avait
le mérite d’être originale : être à la fois accusé, enquêteur et juge, cela
aurait pu être une première. 

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