WRC- Loeb content d’être en Argentine – Pitstop

Le Français Sébastien Loeb (Citroën DS3), neuf fois champion du monde et sept fois victorieux au rallye d’Argentine, depuis 2005, s’est dit "content d’être là" avant le départ de la 5e manche du Championnat du monde des rallyes (WRC), sa 3e sortie sur quatre prévues en 2013 en WRC.

Q : Comment abordez-vous ce rallye ?B
R : "Sans trop de stress, en fait, car ma priorité était plus ailleurs. Je n’ai pas eu spécialement le temps d’y penser beaucoup avant de venir, c’est bon signe car ça veut dire que ça ne manque pas trop. Je suis content d’être là, car faire un rallye pour le plaisir, c’est sympa, et j’ai toujours aimé faire des rallyes. Je ne suis ni super excité, ni dégoûté d’être là, j’ai un peu tourné la page car je me suis mis dans la tête de me préparer pour faire du circuit et du WTCC (ndlr : le championnat du monde des voitures de tourisme, auquel pourrait participer Loeb en 2014). J’ai fait une journée d’essais avant ce rallye, donc je ne suis pas en excès de roulage, mais j’ai aussi un peu d’expérience. Je me suis senti plutôt bien dans la caisse, dans mon élément, donc pas de souci".

Q : Quel est votre objectif, au début de ce mois de mai très chargé ?
R : "Une fois que je suis au volant d’une voiture, j’essaye toujours d’attaquer pour aller vite. Mais je ne me mets pas d’enjeu particulier ici, pas de pression non plus, et si je peux aider Citroën à marquer des points, en me faisant plaisir, tant mieux. Les circonstances font que j’en fais un peu trop au mois de mai, mais ce sont des courses que je ne pouvais pas refuser, des trucs sympas aussi, qu’il faut préparer. J’ai pris toutes les courses que je pouvais faire, à droite et à gauche, pour emmagasiner de l’expérience. Après, ça va se calmer".

Q : Qu’avez-vous retiré de vos dernières expériences en circuit ?
R : "J’ai bien aimé la voiture du WTCC, car j’adore les Citroën. Tout ce que je découvre en circuit, dans une McLaren, une Porsche, par rapport aux quinze ans de rallye que j’ai fait, ça m’oblige à me concentrer, à travailler, car il faut que je trouve les solutions pour me rapprocher des autres. Il y a moins d’impression de vitesse, et moins d’improvisation. C’est plus le fait de découvrir quelque chose de nouveau, car il faut arriver à passer chaque virage de manière parfaite".

Par: AFP

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