Uruguay : le Nacional s’offre un dernier clásico

A une dizaine de jours de la reprise du championnat, Nacional et Peñarol se retrouvaient au Centenario pour le deuxième et dernier clásico des tournois d’été. L’occasion pour le Bolso de prendre sa revanche.

Comme en Argentine, les tournois d’été viennent occuper le mois de janvier uruguayen. Et comme en Argentine, le Centenario aime à multiplier les clásicos histoire, s’il le fallait d’entretenir la ferveur. Pour le premier rendez-vous de l’année, Peñarol avait réussi à sortir vainqueur de son rival au terme d’un match qu’il avait dominé et pensait ainsi avoir vaincu la malédiction du 5-0 qui veut que depuis la victoire 5-0 lors du Clausura 2014, Peñarol ne parvient plus à battre son plus grand rival (2 nuls, 4 défaites). Mais pour véritablement mettre fin à cette terrible malédiction, encore fallait-il que les Carboneros s’imposent lors du temps règlementaire.

C’était la mission qui était confiée aux hommes de Bengoechea lors du deuxième rendez-vous de janvier, demi-finale de la Copa Antel 2016. Après un exceptionnel recibimiento des deux côtés, l’heure du retour des idoles était enfin arrivée. Côté Peñarol, Bengoechea pouvait enfin compter sur Diego Forlán, associé devant avec l’autre Diego, Ifrán tandis que côté Nacional, Gustavo Munúa faisait débuter deux nouveaux arrivants, Erick Cabaco et Kevin Ramírez et comptait bien lancer le revenant Nicolás López. Après un début de match serré au cours duquel Peñarol s’attachait à presser haut quand le Nacional cherchait à poser son jeu, les premières véritables occasions étaient en faveur des Bolsos, Sebastián Fernández, Leandro Barcia et surtout Kevin Ramírez se heurtant à un grand Gastón Guruceaga. Réduit à quelques contres peu tranchants, Peñarol allait céder sur coup de pied arrêté, Sebastián Fernández perforant un mur mal positionné pour tromper Guruceaga. Ouverture du score logique tant le Nacional avait dominé le premier acte. Mais au moment où on s’y attendait le moins, Peñarol réagissait. Albarracín côté droit centrait et provoquait la faute de Fucile qui égalisait juste avant le retour aux vestiaires.

L’heure était venue de procéder à quelques changements côté Bengoechea. Maxi Rodríguez et Marcelo Zalayeta remplaçaient respectivement Nicolás Albarracín et Diego Ifrán alors que côté Bolso, le onze de changeait pas. Malheureusement pour les Carboneros, d’entrée de second acte, Emilio Mac Eachen voyait rouge, la domination du Nacional allait pouvoir reprendre. A peine Tomás Costa venait de faire son entrée côté Peñarol, Santiago Romero envoyait une merveille de demi-volée dans la lucarne de Guruceaga pour redonner l’avantage au Nacional. Nicolás López pouvait alors à son tour faire son entrée sur le terrain, le revenant ne mettait que quelques minutes à transformer son retour en cri de joie au terme d’un exploit individuel. Le match était plié, le Nacional s’impose 3-1 et jouera en finale Palmeiras pour une répétition du futur choc du groupe 2 de la Libertadores. Et Peñarol n’a toujours pas vaincu son rival pour la huitième fois consécutive.


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