Papouasie-Nouvelle-Guinée 2016 Habitué brésilien et invité …

La septième édition du Championnat sud-américain de football féminin U-20 a vu le Brésil confirmer sa domination en signant son septième sacre. Il s’est ainsi qualifié pour la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, Papouasie-Nouvelle-Guinée 2016 aux côtés de son dauphin vénézuélien.

Si la Seleçao n’a raté aucune édition du rendez-vous mondial, ce sera une grande première pour le Venezuela, qui a réussi à finir devant la Colombie et l’Argentine à l’issue d’un final four très serré. Tellement serré que les quatre formations abordaient la dernière journée avec des chances de remporter le titre et de composter leur billet pour la grand-messe.

La performance de la Vinotinto n'a toutefois rien de surprenant pour ceux qui avaient pu découvrir neuf des 22 footballeuses présentes à la compétition à l’occasion de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA, Costa Rica 2014, dont le pays caribéen avait pris la quatrième place.

FIFA.com résume les données les plus marquantes de cette épreuve disputée dans la ville brésilienne de Santos du 18 novembre au 3 décembre.

Le poids de l’histoire mais pas seulement
Le Brésil a confirmé son statut de favori dès la première phase, dont il s’est extrait en tant que vainqueur du Groupe A, après trois victoires et un nul. Le parcours a été moins maîtrisé dans le tour final, où des résultats vierges contre la Colombie et le Venezuela l’ont obligé à s’imposer lors de la dernière journée pour réserver sa place. Heureusement pour elle, la Canarinha a retrouvé à temps le chemin du but en disposant de l’Argentine sur le score de 3-1, un succès qui lui a également permis de brandir la coupe.

"Nous savions que les buts reviendraient si l’on continuait à y mettre tout notre cœur. Et c’est ce qui s’est passé", a déclaré, une fois la victoire acquise, l’attaquante Kélen, signataire face à l’Argentine de son deuxième but de la compétition. C’est néanmoins la milieu de terrain Jennifer, 17 ans et auteur du deuxième but contre les Albicelestes, qui boucle l’épreuve avec le meilleur total brésilien.

Seul pays invaincu de la compétition, le Brésil est également celui qui a encaissé le moins de buts : 4 en 7 matches, comme la Colombie. Toutefois, le sélectionneur Doriva Bueno a préféré mettre l’accent sur un autre aspect : "Les filles ont été remarquables dans le domaine physique. C’est ça qui nous a permis de faire la différence".

Montée en puissance
Le Venezuela ne s’est incliné qu’une seule fois, justement face au Brésil, pour son entrée en lice dans le Groupe A. Ensuite, il a remporté ses trois rendez-vous de la poule et fini en deuxième place. S’il a laissé échapper les trois points au début du final four, où il menait 2:0 contre l’Argentine à cinq minutes du terme avant de se faire rattraper, le pays des Caraïbes a su clore sa participation sur une bonne note, avec un succès 2:1 sur la Colombie synonyme de qualification.

"Nous avons été la meilleure équipe de la compétition sur le plan du jeu. Contre la Colombie, nous avons réalisé une piètre première mi-temps, mais nous sommes montés en puissance après la pause et notre jeu aérien nous a permis de l’emporter", a expliqué le jeune sélectionneur vénézuélien José Catoya.

Emmenée par Gabriela García, auteur de trois buts et Soulier d’or ex-aequo de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2014, la Vinotinto a été la nation la plus prolixe de l’épreuve (13 buts, un de plus que le Brésil et l’Argentine). Elle a également décroché le prix du Fair Play.

L'Argentine tombe de haut
L’Argentine a reçu un coup derrière la tête en ratant la qualification. Victorieuse du Groupe B, elle abordait la dernière journée du final four dans une position favorable. Même un match nul lui aurait suffi pour valider sa participation mondialiste et mettre fin à quatre ans de disette. Quant au prix de meilleure buteuse de la compétition décroché par Yamila Rodríguez avec sept réalisations, il constitue une maigre consolation à court terme mais augure de bons résultats futurs.

La frustration est également de mise chez les Colombiennes, qui se classent en troisième position comme lors des deux dernières éditions. Les Cafeteras avaient pourtant pris l’avantage sur le Venezuela dans le duel décisif, mais elles n’ont pu tenir le résultat et ont dû se résigner à suivre la compétition mondiale sur leur poste de télévision. Leur dernière participation remonte à 2010.

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