Mariage à Mendoza, jolie comédie mélancolique avec Nicolas …

Grand Prix du Festival de la Réunion (présidé par Lucas Belvaux) et Prix d’interprétation féminine pour la belle Paloma Contreras, Mariage à Mendoza est un road movie délicat, tranquille et très attachant. Sortie le 23 janvier.

Deux frères qui ne se sont pas vus depuis un moment se retrouvent en Argentine pour le mariage de leur cousin (Benjamin Biolay, apparition très amusante !). Avant, ils ont prévu un petit voyage de quelques jours. Seulement, le cadet, Antoine (Nicolas Duvauchelle, dont c’est sans doute le meilleur rôle) vient de se faire larguer par sa femme. Totalement abattu, il n’a aucune envie de faire du tourisme. Son grand frère (Philippe Rebbot, très bien en grand escogriffe mal dans sa peau) va tenter de l’égayer !

Sur un canevas très classique : deux frères qui ignorent en réalité beaucoup de choses l’un de l’autre ; l’inversion des rôles entre les deux frères ; les rencontres de voyage, Edouard Deluc réussit à instiller un charme vraiment original. Le film suit son rythme, alangui, calme, sur un mode mineur, ce qui donne une très jolie comédie mélancolique.

Un hôtelier pot de colle, clown triste attachant (Gustavo Kamenetzky, sorte de Peter Sellers argentin), vient d’adjoindre aux deux frères, qui deviennent un trio d’hermanos, bancal mais qui, bon an mal an, avance. En chemin, ils croiseront aussi la route d’une belle jeune femme (Paloma Contreras) tiraillée entre traditions et liberté.

Avec des petits riens, de mini péripéties, des moments d’incompréhension, de flottement ou d’harmonie, d’euphorie, Mariage à Mendoza se déroule en zigzag, et nous émeut.

Un très joli film, mélancolique et détendant, à voir !

 


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