Difficile d’être au sommet sans redescendre de son piédestal ! Dès la révélation de son histoire d’amour avec Willem Alexander, les médias hollandais s’emparent des antécédents familiaux de la jeune femme pour dénoncer les accointances de son père Jorge avec la dictature argentine du président Rafael Videla. Dans un pays aussi attaché aux droits de l’homme, la proximité familiale des Zorregguieta avec la dictature passe très mal. La polémique enfle très rapidement au point que le père contesté n’a pas pu assister à la cérémonie de mariage de sa propre fille.
Le coup est dur pour Maximà mais elle n’en laisse rien paraître. Quelques années plus tard, la voilà confrontée avec son époux à un scandale concernant l’acquisition d’une maison de vacances au Mozambique. Le couple cherchait un lieu à l’abri des paparazzi et avait jeté son dévolu sur la côte orientale de l’Afrique. L ‘Argentine était devenue invivable et le sud de l’Europe trop facile d’accès. La classe politique néerlandaise n’a pas apprécié, reprochant aux princes un comportement néo-colonialiste et un mélange d’intérêt public et privé, notamment pour le budget visant à assurer la sécurité du couple. Maximà et Willem Alexander ont renoncé à leur projet exotique en faisant un peu plus encore l’apprentissage de leur futur métier de souverain.
Patrick Weber, chroniqueur royal
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