Le risque d’un défaut de l’Argentine n’est toujours pas écarté

dette : La recherche de compromis a fait long feu. Le 29 mars, l'Argentine a soumis sa proposition de remboursement du fonds vautour Elliott une heure avant la limite fixée par la justice américaine. Les conditions sont identiques à celles proposées lors de la restructuration de la dette en 2010. Or, Elliott, créancier du pays en faillite, a toujours refusé cette offre et s'est battu à New York pour obtenir un plein remboursement. La nouvelle proposition risque d'être rejetée par la cour d'appel de New York. Dans ce cas, soit l'Argentine ne paie plus aucun créancier et fait défaut. Soit, comme elle l'a suggéré, elle continue de rembourser les autres créanciers, mais ne peut alors plus faire transiter d'argent aux Etats-Unis. Buenos Aires envisage aussi de saisir la Cour suprême américaine.

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