Un retour sur les récents épisodes de cette incroyable saga judiciaire s'impose. Le 26 octobre, un juge de New York a défrayé la chronique en sommant Buenos Aires de rembourser Elliott, qui n'a jamais reçu le moindre versement sur les obligations argentines qu'il détient. Si le fonds est ainsi traité par Buenos Aires, c'est parce qu'il a acheté les titres à prix cassé, au moment de la faillite du pays, en 2001, et qu'il a toujours refusé d'effacer une partie des créances. Cristina Kirchner, la présidente argentine, qui n'a pas l'habitude de mâcher ses mots, a juré de ne jamais rembourser le fonds vautour.
