L’Argentine signe un accord historique pour apurer sa dette

Le gouvernement argentin précise qu'une clause lui permet d'étaler l'apurement des arriérés sur sept ans au lieu de cinq à 4 % d'intérêts, s'il juge qu'il ne reçoit pas assez d'investissements directs étrangers suite à l'accord. A l'inverse, en cas d'afflux d'IDE, l'Argentine peut accélérer ses paiements. Point crucial, l'accord négocié par le ministre de l'Economie, Axel Kicillof, et le président du Club de Paris, Ramón Fernandez, met fin à l'embargo sur les Coface puisque le Club de Paris invite « les agences de crédit export des membres du Club de Paris qui le souhaitent à reprendre leurs activités de crédit à l'exportation ». Autre point jugé vital par le gouvernement de Cristina Kirchner : le Fonds monétaire international ne fera pas d'audit de l'Argentine. «  C'est la première négociation à laquelle le FMI ne participe pas. C'est très important », s'est félicité le chef de cabinet du gouvernement, Jorge Capitanich. Buenos Aires souhaitait tenir à l'écart le FMI, qui évalue déjà ses nouveaux indices d'inflation et de croissance.

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