Les partenaires de David Paez renouent avec une consécration qui leur échappait depuis 1999. Dans un match de très haut niveau, entre deux équipes se connaissant parfaitement (plusieurs Argentins évoluant dans les clubs catalans), ce sont les Espagnols qui ouvraient la marque en premier par Bargallo (4'). Loin d'être abattus, les Sud-Américains menaient des actions menées tambour battant.
Un match rythmé
Les deux équipes se montrait à tour de rôle très offensives. Les Argentins égalisaient par leur élément le plus dangereux Lucas Ordonez (10'). Ils montraient plus de vitesse et de mobilité dans la conduite de la balle, et le vétéran David Paez donnait l'avantage aux siens d'un tir lointain (12').
Le même David Paez, joueur du Barça inscrivait son deuxième but d'un tir croisé expédié dans un angle impossible (15'). Les Espagnols tentaient leur va-tout à la reprise, mais échouaient sur le gardien Grimalt en état de grâce. Les Argentins augmentaient leur avance par Ordonez sur penalty (29'). Bénéficiant de deux contres, Nicolia puis Ordonez ajoutaient dans la même minute deux buts synonymes de titre suprême. En liesse, la cinquantaine de supporters argentins acclamait les dernières passes de son équipe au son des olés.
Malgré le soutien de leur équipe, les Français avaient échoué deux heures plus tôt dans sa tentative d'empocher la cinquième place. Les partenaires de Sébastien Furstenberger avaient été rapidement cueillis à froid par les Italiens, puisqu'il ne fallut que six secondes à Tataranni pour ouvrir la marque. Forts au marquage, procédant par contres, les Transalpins doublaient vite la mise par Illuzi (2'), avant d'aggraver la marque à nouveau par Tataranni (12').
Face à une équipe italienne qui avait du métier, les Français desserraient l'étau, Herman (17'), puis Morales (18') s'offrant deux occasions idéales. La délivrance venait finalement dans le camp français par Herman qui prenait de vitesse la défense adverse (15').
La France poussait à la reprise. La tension était palpable et Carlo di Benedetto échouait sur penalty. Dans la minute qui suivait, les Italiens offraient une leçon de réalisme en marquant sur l'une de leur rare occasion de la deuxième mi-temps par Illuzi (28'). Le Yonnais de naissance Florent David redonnait ensuite un espoir à la France (30'), mais les Italiens complétaient par deux réalisations supplémentaires contre une seule à l'actif des locaux, suffisant pour assurer la cinquième place à l'Italie.
Dans le match pour la troisième place, le Portugal a fait respecter la hiérarchie, non sans s'être fait quelques frayeurs. Les Lusitaniens pensaient avoir fait le plus difficile après une première mi-temps réussie (4-0). Les Allemands revenaient à 4-3 en seconde période avant que la Seleçao ne fasse la différence dans les dernières minutes.
ARGENTINE - ESPAGNE : 6-1 (2-1).
BUTS. Argentine : Nicolia, Paez 2, Ordonez 3. Espagne : Bargallo.