Kevin De Bruyne est le vrai meneur de la Belgique, qui tente de se …


AFP


vendredi, 4 juil. 2014. 09:02

BRASILIA - Kevin De Bruyne, grand artisan de la victoire face aux États-Unis en 8e de finale, est le vrai meneur de la Belgique qui tentera de se hisser en demi-finale du Mondial samedi midi à Brasilia aux dépens de l'Argentine.

Avec un but et une passe décisive (sa deuxième du tournoi) pour Romelu Lukaku dans la prolongation, le joueur de Wolfsburg avait marqué la rencontre de son empreinte.

Sa Coupe du monde est impressionnante. Il est le vrai no 10 de la Belgique, même si ce numéro est flanqué au dos du maillot d'Eden Hazard.

« Avec Kevin, tout est possible. C'est un garçon qui a tout : volume de course, qualité de passe, il sait marquer et faire marquer, il sait travailler défensivement et offensivement », explique, admiratif, le sélectionneur Marc Wilmots.

« Dans mon triangle (devant Wistel et Fellaini), c'est quelqu'un qui peut toujours aller chercher un homme et mettre la pression sur l'adversaire. C'est le genre de joueur généreux que j'aime bien », poursuit l'entraîneur.

Mourinho le délaisse

Lors du match initial face à l'Algérie, De Bruyne avait débuté en tant qu'ailier droit. « Un poste où il est très fort aussi », estime Wilmots.

Replacé dans l'axe par la suite, De Bruyne a alors donné la pleine mesure de son talent. Face aux États-Unis, il est le Diable qui a le plus tenté sa chance face à Tim Howard (6 tirs!).

Garçon affable et courtois, celui qui est passé par La Gantoise, Genk, Brême et Chelsea avant de débarquer en Allemagne à Wolfsburg, n'est pas un adepte des déclarations fracassantes.

Même quand José Mourinho le délaissait en début de saison sur le banc de Chelsea, lui reprochant de ne pas suffisamment s'entraîner, il ne s'est jamais plaint.

« Je continuais à travailler en attendant ma chance. Elle n'est pas venue à Chelsea, il valait donc mieux, dans la perspective du Mondial, que je trouve du temps de jeu ailleurs », se rappelle le Flamand, qui s'est engagé pour quatre saisons en Allemagne. Montant du transfert : un peu plus de 20 millions d'euros pour un garçon de 23 ans.

Monsieur 50 %

Kevin De Bruyne ne « s'affole jamais », comme il le dit lui-même. Cette zénitude masque une ambition débordante.

« L'Argentine est prévenue : on veut gagner samedi aussi! On a beaucoup couru durant 120 minutes contre les Américains, mais eux aussi, ils ont joué une prolongation », annonce-t-il.

Les bonnes performances de KVDB en équipe nationale ne datent pas de cette Coupe du monde. Durant la campagne qualificative déjà, il a été le Belge le plus déterminant.

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