Vendredi 4 juillet 2014 - 15:23
Face à l'Argentine, dans le cadre des quarts de finale de la Coupe du monde, la Belgique est loin de se présenter la tête basse. Vu comme une revanche de la demi-finale de 1986 au plat-pays, cette rencontre est l'occasion pour cette jeune génération de joueurs de se faire un nom.
Tout comme le France – Allemagne, le Belgique – Argentine aura un petit air de Mexico 86. Cette année-là, les Diables Rouges étaient parvenus à se qualifier pour les demi-finales de le Coupe du monde et avait finalement dû abdiquer devant l’Albiceleste de Diego Maradona (2-0), auteur du deuxième but, et qui avait finalement remporté la Copa pour la deuxième et dernière fois de son histoire. Une chose est certaine, les hommes de William Prunier n’auront pas à faire face au "Pibe de Oro" samedi. Mais son successeur désigné, Lionel Messi, devra néanmoins être l’objet de toutes les attentions.
Néanmoins, la Belgique n’a pas à rougir face à cette équipe argentine qui est loin, très loin, des attentes qu’elle suscitait avant le début de la compétition. Si les hommes d’Alejandro Sabella en sont là, c’est en grande partie grâce à leur numéro 10 Lionel Messi, auteur de 4 buts et d’une passe décisive sur les 7 réalisations marquées par les doubles champions du monde depuis le début de la compétition. Seul Di Maria est parvenu, par période, à se hisser au niveau de son partenaire. Insuffisant face à des Diables Rouges qui montent progressivement en puissance.
Une rencontre loin d’être déséquilibrée
Car si la Belgique a eu du mal à se défaire des USA lors des 8es de finale (2-1, ap), c’est en grande partie à cause d’un Tim Howard des grands soirs. Le portier américain a même établi un nouveau record en Coupe du monde, avec 15 arrêts à son actif. La défense argentine, loin d’apporter de grandes garanties depuis le début du Mondial, devra contenir les assauts des ailiers belges, que sont Hazard, Mertens, De Bruyne ou encore Chadli. Pas facile.
D’autant que l’Argentine aura face à elle l’un des meilleurs gardiens du monde, en la personne de Thibault Courtois. De quoi rappeler au plus nostalgiques supporters des Diables Rouges le grand Jean-Marie Pfaff, qui avait fait des merveilles dans les cages belges lors de la Coupe du monde 1986. Autant d’éléments qui laissent penser que la Belgique pourrait, pour la deuxième fois de son histoire, atteindre le dernier carré de la Coupe du monde. Et à partir de là, pourquoi ne pas rêver d’accrocher une première étoile au maillot rouge ?