J-3 avant le Dakar 2014: le team Ariégeois fin prêt pour l’aventure

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L'Ariégeois Bernard Chaubet repart pour le Dakar 2014 en Amérique du Sud

Dimanche les concurrents du Dakar 2014 s’élanceront de Rosario en Argentine pour un parcours de 9 374 km dont 5 000 km de spéciales qui les conduiront le 18 janvier jusqu’à Valparaiso, ville arrivée, sur la côte pacifique.

Cette année pour la 35ème édition de ce rallye raid (et la 6e en Amérique latine) 175 motos, 41 quads, 71 camions et 151 voitures prendront le départ. Du 5 au 18 janvier, trois parcours différents, dans deux pays, simultanément. Le parcours moto-quad se limitera à la Bolivie, l’un des trois pays traversés avec l’Argentine et le Chili par les voitures et camions.

Bref du sur mesure avec un itinéraire conduisant ces conquérants du nouveau monde des dunes grises de Nihuil au volcan de l’Aconcagua, de la cordillère des Andes au désert minéral d’Atacama ou au Salar d’Uyuni, un défi logistique à 3 600m d’altitude

De Bélesta à la Cordillère des Andes
Un périple loin d’entamer l’enthousiasme communicatif de l’ariégeois Bernard Chaubet et son co-pilote Bruno Seillet, engagés cette année encore sur l’épreuve avec leur Mitsubishi Pajéro numéro 403.

Un engin totalement repensé par Bernard qui avant de vibrer pour le pilotage est surtout accro de la mécanique: plusieurs centaines d’heures en atelier ont été nécessaires pour peaufiner la machine refaite à 95%. Si bien qu’aujourd’hui «l’Ariégeois» s’est fait un nom dans la mécanique auto, ses prouesses l’ont conduit sur de nombreux rallye-raids (deux fois sur le Dakar en tant qu’assistant, la Tunisie, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, l’Argentine, la Russie ou le Kazakhstan) en tant que mécanicien et copilote, avec un don dans les mains, reconnu par tous.

L’an passé le Team Ariégeois avait participé à l’épreuve, arrivant 87ème au général, mais cette fois il est bien disposé à retenter l'aventure en améliorant si possible ce record.
Au départ personne n’aurait jamais parié sur nous«On était des poireaux, c'est-à-dire dans le jargon du métier, des amateurs, avoue Bernard. Mais on a toujours été clean et on s’est investi à fond pour terminer la course dans les clous»

Petit budget mais grosses convictions
À la différence des grandes équipes qui participent à grands renforts de pièces détachées et avec plusieurs voitures de rechange, le team ariégeois a souvent travaillé des nuits entières au bivouac afin de pouvoir redémarrer au matin: suspensions, transmissions, deux paires de pneus, quatre jantes, des centaines de litres de carburant auront été nécessaires pour arriver au bout de l’aventure.

Cette année Bernard et Bruno sont prêts à affronter les dunes, les pannes et les nuits sans sommeil, ils savent que le jeu vaut bien la chandelle.

Fin novembre la voiture a pris le bateau au Havre, pilote et copilote l’ont rejoint le 31 décembre à Rosario afin de procéder aux derniers réglages avant le départ. Cette année encore le «Team Ariégeois» est certainement celui qui a le plus petit budget de course (au regard des Peterhansel ou des Desprès).
Je sais que la voiture en est capable, c’est à nous de nous accrocher… «Nous avons mis toutes les chances de notre côté»

Car chaque année la course se corse davantage, faisant de ce rallye-raid, un des plus difficiles du monde. Pour la majorité des participants sur la ligne de départ, l’objectif est de terminer la course.

Pour les autres, ceux qui ont la chance d’être soutenus par un team officiel et toute l’assistance qui va avec, il faudra se battre pour aller chercher le chrono, les victoires en spéciales et pour les plus forts, décrocher les lauriers de la victoire.

Rendez-vous dimanche sur la ligne de départ et pendant toute la durée de l’épreuve sur la page Facebook: http://www.facebook.com/teambjlc afin de suivre le Dakar à travers l’expérience du team Ariégeois.


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