Il s’apprêtait à lancer un mandat d’arrêt contre la présidente

Un projet de mandat d'arrêt contre la présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner a été retrouvé au domicile du procureur Alberto Nisman, retrouvé assassiné en janvier dernier, annonce mardi le New York Times, citant une magistrate.

Le procureur enquêtait sur l'attentat de 1994 contre un centre de la communauté juive de Buenos Aires.

Dans ce mandat, Alberto Nisman accusait Cristina Fernández de Kirchner d'avoir essayé de couvrir des responsables iraniens responsables de l'attentat, écrit le quotidien new-yorkais, citant Viviana Fein qui est chargée d'enquêter sur la mort du procureur.

Alberto Nisman a été retrouvé mort à son domicile le 18 janvier, avec une blessure par balle à la tête et une arme de calibre .22 à ses côtés, ainsi qu'une seule douille. Aucune trace de poudre n'a été découverte sur ses mains lors de l'autopsie, ce qui réfute la thèse du suicide. Il devait, le 19 janvier, dévoilé le résultat de son enquête devant des parlmentaires argentins.

Le document de 26 pages a été trouvé dans les poubelles de l'appartement de Nisman. Outre la présidente, le ministre des Affaires étrangères du pays, Héctor Timerman, était aussi visé par l'ébauche d'acte d'accusation.

Selon des experts en politique de l'Argentine interrogés par le New York Times, le dépôt de ces mandats aurait provoqué une crise sans précédent dans l'histoire de ce pays, au passé pourtant tourmenté.

En visite officielle en Chine, la présidente n'a pas voulu commenter.

 

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