Frédéric Michalak ambitieux pour le XV de France

Même s'il ne se considère pas forcément comme un cadre du groupe France, Frédéric Michalak se veut ambitieux pour la tournée d'automne des Bleus, qu'il envisage comme un test sérieux, avec l'Australie et l'Argentine au menu.


toulon michalak © Panoramic

Frédéric Michalak, est-ce toujours particulier de retrouver le groupe France ?
Oui, c’est sûr. C’est bien d’être ici, ça fait forcément plaisir de revoir tous mes coéquipiers de l’équipe de France. Etre appelé, c’est une honneur à chaque fois.

Avez-vous trouvé vos repères plus facilement, en retrouvant beaucoup de joueurs qui étaient de la tournée en Argentine au mois de juin ?
C’est plus facile, surtout au niveau du travail effectué pendant deux semaines. On n’a pas trop oublié ce qu’on a fait là-bas. On va essayer de vite se remettre dans le bain pour bien préparer le premier match de la tournée.

Vous débarquez dans le groupe en force avec les Toulonnais…
On est cinq, c’est bien. C’est avant tout grâce au club, à nos coéquipiers et à notre bon début de saison. On n’est pas tout seuls sur le terrain. Il y a eu un bon état d’esprit avec Toulon depuis le début et c’est aussi grâce à ça qu’on est là.

Donnez-vous des conseils à vos coéquipiers en club ?
Ils sont jeunes, comme tous, ils sont insouciants. C’est bien, il faut qu’ils gardent ça. Il faut qu’ils soient hyper positifs quand ils attaquent des échéances internationales qui sont grandioses à chaque fois. Surtout quand on gagne.

Avez-vous l’objectif de rentrer dans le Top 4 du classement IRB, comme le souhaite Philippe Saint-André ?
Ce qui est important, c’est que l’équipe de France gagne, pour marquer le coup. L’Argentine et l’Australie font partie des meilleures nations au monde actuellement. Elles ont fait un Four Nations, elles sont en pleine bourre. C’est bien pour l’équipe de France de se tester face à ce genre d’équipes et ce serait encore mieux de gagner.
« Je ne vais encadrer personne »
Aurez-vous le temps de préparer la rencontre face aux Wallabies ?
Je pense, oui. On a le week-end pour se préparer, plus une semaine. Ce sont deux jours de plus, c’est pas mal.

Abordez-vous vos retrouvailles avec le Stade de France avec un pincement au cœur ?
C’est surtout le maillot des Bleus. Ça, c’est particulier. Après, que ce soit dans n’importe quel stade, l’important est qu’on représente bien ce maillot, qu’on le mouille. Il faudra faire plaisir aux gens.

Comment appréhendez-vous l’annonce du groupe des 23 dimanche dans la soirée ?
C’est à la fois triste pour ceux qui ne seront pas là et bien pour les autres. C’est un groupe France, il faut avoir l’objectif d’aller à une Coupe du monde et il y aura une trentaine de joueurs. Si on est appelé, c’est bien. Il faut profiter de chaque moment, ne pas penser à la sélection. L’opposition se fera dans les règles de l’art. On est surtout là pour bosser, pour travailler. Le match n’est pas ce week-end.

Avec votre expérience, aurez-vous un rôle à jouer auprès des jeunes ?
Je ne vais encadrer personne. Les joueurs ont tous assez d’expérience aujourd’hui. Certains ont fait une finale de Coupe du monde. L’équipe vit bien, sur ce que j’ai vu en Argentine. On va vite intégrer les petits nouveaux.

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