Et voilà. Plus que deux fois dormir et ce sera reparti pour un nouveau Dakar. Le 36e du nom. Et la 6e édition en Amérique du Sud. Avec une première: une incursion en Bolivie. Avant sans doute d’autres destinations sud-américaines encore, à l’avenir.
En attendant, de dimanche au 18/01, cette nouvelle édition emmènera près de 440 véhicules – autos, motos, quads et camions – de Rosario, ville natale d’Ernesto «Che» Guevara, en Argentine, à Valparaiso au Chili, avec un passage dans les hauts plateaux boliviens réservé aux seuls motards. Car la spécificité du Dakar 2014, labellisé «Odyssée», repose sur cinq spéciales dessinées sur des parcours entièrement dissociés, entre d’une part motos et quads, et d’autre part autos et camions. Le tracé de ce Dakar 2014 totalisera quelque 9.374 km pour les autos (8734 pour les motos, 9188 pour les camions), dont plus de 5.500 de «spéciales» chronométrées pour tous, et sera divisé en 13 étapes entre les trois pays traversés, Argentine, Bolivie, Chili. Un tracé qui, entre le «salar» d’Uyuni, plus grand lac salé au monde, et le désert de l’Atacama, va confronter les pilotes à leurs limites, et leur promet bien des galères, notamment lors de deux étapes marathon sans assistance.
«On a souhaité garder l’âme du rallye-raid avec des spéciales assez longues, et s’éloigner du sprint pur du motocross ou du WRC», souligne David Castera, le directeur sportif du Dakar.
Si le Français Cyril Despres, passé chez Yamaha, et l’Espagnol Marc Coma (KTM) font figure de grandissimes favoris en motos (ci-contre), que dire de l’armada X-Raid côté autos (onze Mini et une BMX X3)? Si Stéphane Peterhansel, double tenant du titre, fait (encore) rimer Mini avec favori, il aura fort à faire face à ses équipiers Nasser Al-Attiyah, lauréat en 2011, Nani Roma ou Krzysztof Holowczyc. Mais «Peter» aura aussi la concurrence de Carlos Sainz, sur un buggy SMG et du Sud-Africain Giniel de Villiers (Imperial Toyota), également d’anciens vainqueurs, voire du spectaculaire Robbie Gordon (proto Hummer) qui espère bien finir par s’imposer un jour. Un 18 janvier par exemple…