Chevaux roumains et argentins: le secteur, en colère, réagit

L'organisation de défense des animaux a entamé mardi à Anvers une tournée en Flandre et en Wallonie pour informer la population à propos des conditions dans lesquelles les chevaux sont abattus en Roumanie et en Argentine avant de terminer dans l'assiette du consommateur belge.

Selon une enquête de Gaia disponible ici, ces chevaux sont maltraités. L'association dénonce aussi le fait que la traçabilité de la viande chevaline roumaine et argentine se limite à l'abattoir. Gaia accuse Chevideco de tolérer l'abattage sans anesthésie.

"Ces accusations sont totalement fausses", rétorquent la Febev et Chevideco. Ces deux organisations ne nient pas que certaines situations sont inadmissibles mais, pour elles, Gaia fait injustement passer "certains abus pour un phénomène répandu".

"Nous désapprouvons toute violence à l'encontre des chevaux. Ces dernières années, le secteur a fait d'énormes efforts pour garantir la qualité et la traçabilité de la viande de cheval et pour améliorer le bien-être des animaux. Nous pouvons tracer chaque kilo de viande", assurent les organisations.

La Febev et Chevideco ajoutent enfin que l'abattage des chevaux se fait "de la manière la plus humaine qui soit". "Les chevaux, comme tous les animaux destinés à la consommation, sont anesthésiés au pistolet d'abattage. Jusqu'à présent, cela reste, pour l'Ordre des vétérinaires, le moyen d'abattage le plus humain", concluent les deux organisations.

 

 

 

 

 

 

Belga

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