Captain Tsubasa – Tome 30



Éditeur : Glénat
Titre original : Captain Tsubasa
Dessin : Yoichi TAKAHASHI
Scénario : Yoichi TAKAHASHI
Traduction : Akiko INDEI Pierre FERNANDE
Prix : 6.9 €
Nombre de pages : 208
Date de parution : 28/10/2015

Chronique du tome précédent : Tome 29

Après un match contre l’Italie plutôt bien mené par TAKAHASHI et où les gardiens de buts avaient la vedette, l’heure est venue de mettre en avant l’attaque dans un match haletant contre l’Argentine !

Autant l’anime pouvait traîner énormément en longueur, autant ce trentième tome de Captain Tsubasa passe à une vitesse folle. La réincarnation de Messi, j’ai nommé Juan Diaz, se balade avec une facilité déconcertante dans la défense japonaise et n’hésite pas à humilier une grande partie de ses adversaires. Evidemment, une fois que Tsubasa se réveille, c’est autre chose mais le talent du jeune footballeur est sans appel.

Wakashimazu, le gardien japonais est totalement sonné par la façon de jouer des argentins et va avoir besoin d’un peu de temps avant de comprendre comment les arrêter, preuve qu’il n’a pas encore vraiment une carrure internationale comparé à Wakabayashi. On se demande d’ailleurs pourquoi il ne joue pas d’ailleurs quand on voit le niveau d’adaptation de l’actuel gardien japonais.

Il est vrai que, dans une équipe, la cohésion est importante mais certaines individualités sont nécessaires aussi. De plus, c’est le travail du sélectionneur de choisir les meilleurs joueurs du pays et celui du Japon n’a pas non plus fait un super boulot, laissant des gamins lui dicter plus ou moins son travail (on se souvient de la révolte concernant l’intégration de Tsubasa juste avant le début du tournoi international…).

Le tome 30 est aussi l’occasion de revoir le duo en or de Nankatsu : Tsubasa/Misaki. Les deux joueurs, malgré la distance, n’ont rien perdu de leur jeu d’équipe et savent encore parfaitement jouer l’un avec l’autre. L’occasion pour TAKAHASHI de nous montrer quelques phases d’attaques sympathiques et des une-deux spectaculaires (tellement qu’on ne les voit pas dans le football professionnel).

L’édition de Glénat est… mauvaise. Un peu comme le tome 3 de Kokkoku, le volume est pliable… en 2 très facilement, en 4 en forçant un peu… Le papier crème est aussi un tout petit peu trop transparent pour une série aussi chargée en noirs et si vous avez un peu trop de lumière, bonjour la catastrophe… Le point positif, c’est la traduction/adaptation très fluide et qui n’abuse pas de termes trop modernes (vocabulaire du football) alors que la tentation était probablement très forte du côté du traducteur.

La meilleur attaque ? C'est la défense pardi !

50

TAKAHASHI se permet de varier un peu les plaisirs et après avoir mis en avant les gardiens, il va mettre en avant les attaquants. Les véritables perdants dans cette histoire, ce sont les défenseurs et milieux défensifs "no name" qui restent dans l'ombre de Tsubasa, Misaki, Kojiro et même un revenant au coeur de glace.


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