Nouveau chapitre dans le roman noir qui tient l’Argentine en haleine depuis deux semaines.
Le procureur Alberto Nisman, retrouvé mort le mois dernier dans des circonstances troubles, avait rédigé un mandat d’arrêt contre la présidente argentine, Cristina Kirchner.
Il la soupçonnait de vouloir couvrir les auteurs du plus important attentat terroriste qu’ait connu le pays, commis en 1994 contre une mutuelle juive.
La mort du procureur Alberto Nisman et les révélations qui entourent l’affaire de l’attentat du centre communautaire juif de Buenos Aires de 1994 ont réveillé les vieux démons de l’antisémitisme en Argentine. Et pour cause! des affiches ont été collées dans le quartier de la Villa Crespo de capitale argentine où il est écrit: « un bon juif est un Juif mort, un bon Juif est Nissman. »
Les responsables de la communauté juive locale ont porté plainte contre les auteurs de cette pancarte et ont encouragé la police à retrouver les coupables.
Un sondage montre que 70% des Argentins estiment que la mort du procureur ne sera jamais élucidée.
Par Amiel Cohen – JSSNews
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