Avec notre envoyée spéciale à Davos, Mounia Daoudi
Après 13 années d’absence, l'Argentine signe son grand retour au Forum économique de Davos. Derrière ce « come-back », le nouveau président de centre droit Mauricio Macri, désireux de tourner la page des années Nestor puis Cristina Kirchner, marquées par une politique protectionniste.
Un tournant libéral imprimé dès son arrivée au pouvoir en décembre, par la fin du contrôle des changes, la libéralisation des importations et l’instauration d’un allègement de la fiscalité dans les secteurs de l'agriculture et de l'industrie.
A Davos, Mauricio Macri est venu convaincre les investisseurs de revenir en Argentine. Pas de débat en plénière pour le dirigeant argentin, mais un agenda bien rempli, notamment de rencontres avec des grands patrons. Enregistrant la plus forte concentration de dirigeants de multinationales au mètre carré, Davos est le lieu idéal pour ça.
Nouveau départ avec la Grande-Bretagne
A l'agenda suisse de M. Macri : des rencontres avec les PDG de Shell, Total, Google ou encore Coca-Cola. Et premier succès, pour le chef d’Etat argentin, la firme s'est engagée à investir un milliard de dollars en Argentine sur quatre ans, dans des opérations d'embouteillage et de distribution.
Davos, c’est aussi des rencontres politiques. La plus emblématique, c'est celle que le président argentin a eue jeudi avec le Premier ministre britannique David Cameron. Les deux hommes ont convenu d'ouvrir un nouveau chapitre dans les relations compliquées entre les deux pays.
Open all references in tabs: [1 - 3]