A la Une: l’Argentine vote la réforme des services secrets

C’est au bout d’une véritable séance-marathon caliente (chaude) selon le journal Clarin que les députés ont entériné la nouvelle loi sur les services de renseignements. Une loi imposée par la présidente elle-même rappelle le quotidien de Buenos Aires. La présidente argentine a souhaité une réforme profonde de ces services. Selon Cristina Kirchner, ils sont en partie responsables de la mort du procureur Alberto Nisman il y a plus d’un mois.

Le principal service de renseignement sera dissout au profit de la création d’une Agence fédérale du renseignement. Cette initiative est vivement critiquée par l’opposition qui dénonce entre autres une manœuvre de diversion de la part du gouvernement afin de détourner l’attention de l’affaire Nisman. D’autres députés d’opposition accusent la présidente de se tailler un service secret sur mesure, écrit La Nacion.

Barack Obama défendre sa réforme de l’immigration à Miami

Selon le Miami Herald, l’objectif de Barack Obama se résume en une phrase : faire pression sur les républicains et donner de l’espoir aux immigrants, qui étaient d’ailleurs nombreux à participer à la réunion publique avec le président, le mercredi 25 février à Miami.

Le Washington Post consacre son éditorial à la position des républicains sur l’immigration. D’après le journal, les conservateurs – majoritaires au Congrès - sont complètement « déconnectés de ce que pensent les Américains sur le sujet ». Ils sont tellement occupés à menacer le président d’un nouveau shutdown partiel du gouvernement, un blocage du budget, qu’ils ne se rendent pas compte à quel point leur politique est éloignée de la majorité des Américains. Plus de 60 % de la population refuse la stratégie des conservateurs qui menacent de ne pas voter les fonds nécessaires pour faire fonctionner l’agence de la sécurité intérieure, chargée de gérer l’immigration. D’après le Washington Post, les trois quarts des Américains soutiennent – selon un nouveau sondage – le projet du président qui consiste à régulariser environ 11 millions d’immigrants clandestins.

États-Unis – Cuba, deuxième « round » des négociations

Le vendredi 27 février 2015, les délégations des deux pays se retrouvent à Washington pour continuer le dialogue entamé il y a quelques semaines à La Havane. D’après le journal cubain Granma, les négociateurs cubains abordent ce deuxième « round » dans un esprit « constructif ». Leur principale revendication est le retrait de Cuba de la liste américaine des pays qui soutiennent le terrorisme. Autre sujet qui sera discuté demain à Washington : l’accès au système bancaire de la mission diplomatique cubaine aux États-Unis.

Selon le Miami Herald, les négociations tourneront surtout autour des détails pratiques pour lever les obstacles qui bloquent la reprise des relations diplomatiques. Côté américain, on fait savoir qu’on aimerait aborder le sujet de l’ouverture des ambassades. « La première prise de contact à La Havane était historique », confie un responsable diplomatique de Washington au Miami Herald, en admettant que cette nouvelle rencontre demain risque d’être plus sobre, plus « technique ».

Dilma Rousseff cède aux revendications des camionneurs

Les camionneurs brésiliens protestent depuis 3 jours contre la hausse du prix du diesel, le coût élevé du fret et exigent une meilleure régularisation de leur temps de travail. Ce sera chose faite, selon O Globo. Confrontée à un mouvement qui bloquait les principales routes et même l’accès au plus grand port du pays, Santos, la présidente Dilma Rousseff accepte les revendications des camionneurs. Le problème c’est que certains syndicats refusent de signer l’accord proposé par le gouvernement. D’après O Globo, le blocage des routes continue donc partiellement.

Fumer du cannabis à Washington est désormais légal

C’est à la Une du Washington Post. Mais attention, écrit le journal : la capitale des États-Unis ne se sera pas Amsterdam ou Denver. Il n’y aura pas de coffee shop ni d’autres espaces publics pour allumer son joint. Mais des particuliers peuvent planter et consommer tranquillement le cannabis chez eux – ce qui fait que petit à petit, il fera « partie intégrante du mode de vie de la capitale américaine », estime le Washington Post.

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