WRC Argentine – Hyundai poursuit son apprentissage

WRC - Hyundai souffre encore et poursuit son apprentissage du rallye en Mondial.
© AUTOhebdo

Après le premier podium conquis par Neuville au Mexique, puis les meilleurs chronos réussis par Sordo au Portugal, on attendait beaucoup de la troisième apparition sur terre de la Hyundai i20 WRC. Mais les hommes proposent, et la mécanique dispose.

À l’issue de sa brillante prestation portugaise – deux meilleurs temps scratch et une quatrième place finale assurée au moment de son tardif abandon – Dani Sordo a reçu, sur le tard, la proposition de prendre le départ du Rallye d’Argentine sur la deuxième i20 WRC officielle. L’Espagnol prend la place de Hänninen, néanmoins présent après avoir pris part aux reconnaissances. « Juho aura d’autres occasions de se mettre en valeur, précise Michel Nandan, team principal. Ici, des raisons logistiques nous empêchaient d’aligner une troisième voiture. » Dès le shakedown, l’Espagnol justifie la confiance de son employeur en réussissant le meilleur temps. « Cela n’a pas grande signification, précise Dani. J’attends avec impatience les premières spéciales sur terre. Je les apprécie particulièrement. » Sordo est rapidement déçu. Dès les premiers kilomètres de l’ES2, le moteur de sa Hyundai perd de sa puissance. À petite vitesse, l’Espagnol rejoint l’arrivée, concédant plus de trois minutes. « J’ai ouvert le capot. La cause était évidente, mais je n’ai pas été en mesure de mener à bien une réparation de fortune. » La fixation de la conduite qui amène l’air de l’échangeur au turbo a lâché. Sordo poursuit sa route au ralenti. Dans la longue ES3, il concède 10’ supplémentaires avant de rejoindre son assistance. Une solution est trouvée. Dans l’ES4, il réalise le sixième chrono, à 8’’ de Neuville, quatrième, mais, dans l’ES5, le problème fait sa réapparition, sur la voiture de l’Espagnol d’abord, puis sur celle du Belge. Par précaution, l’équipe arrête les deux voitures, afin d’examiner la possibilité de les faire repartir le lendemain en Rallye 2. Rapidement, les ingénieurs s’aperçoivent que cela ne posera pas de problème. « Les défaillances qui ont frappé nos deux voitures sont liées à la liaison entre l’échangeur et le turbo », précise Nandan. 

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