Une fracture et un peu d’histoire…

 Scores. Les Bleus ont fait chou blanc lors de la compétition puisqu'ils ont perdu leurs trois matches, disputés chacun en quatre périodes de 15 minutes. D'abord contre l'Argentine (10-5), « un match très serré » dixit Pierre-Emmanuel Dessèvres.Puis contre le Pays de Galles (17-5) « dont la moitié de l'équipe avait moins de 35 ans alors que c'est normalement l'âge minimum pour participer… Chez nous, il y a d'ailleurs quelques sexagénaires. A 44 ans, je faisais plutôt partie des jeunes ». Enfin contre la Nouvelle-Zélande (40-0), « une déculottée, mais ce sont quand même les All Blacks »
Coup dur. Lors de cette rencontre face aux Néo-Zélandais, Pierre-Emmanuel a justement rencontré un adversaire d'un peu trop près : « Je l'ai carrément pris dans la tronche sur un plaquage ! J'ai subi un petit KO et je me suis relevé avec une fracture du plancher orbital… Cela m'a permis de découvrir le système de santé britannique et de me rendre compte que les délais d'attente ne sont pas plus courts qu'en France, bien au contraire… ». Et cela ne l'a pas empêché d'assister au match d'ouverture des vrais Bleus contre l'Italie à Twickenham.
 Histoire. La première rencontre face à l'Argentine s'est disputée dans la ville de Rugby, sur le terrain même où, selon la légende, le rugby aurait été inventé par William Webb Ellis, saisissant le ballon à la main lors d'une partie de football un jour de 1823… « Je n'y étais jamais allé, c'est une belle découverte pour un passionné de rugby », confie le Thouarsais.
 Pronostic. En attendant de savoir s'il participera à la prochaine édition, en 2019 au Japon, Pierre-Emmanuel Dessèvres n'est pas très optimiste quant aux chances de la France ce soir contre les Blacks : « On risque de passer notre temps à défendre, on va peut-être résister mais on finira par craquer ». Et de conclure en souriant : « En fait, le seul motif de satisfaction pour nous, c'est l'élimination des Anglais… ».

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