CATAMARCA, Argentine – La mort de trois personnes a porté ombrage à la sixième étape du Rallye Dakar, vendredi, dont celle du motocycliste belge Éric Palanta.
Les organisateurs de la course ont dit avoir trouvé la dépouille de Palante vendredi matin quand un camion est parti à sa recherche. On l’a découvert sur un secteur de la cinquième étape, que la plupart des concurrents ont complétée jeudi.
La cause du décès de l’homme de 50 ans fait l’objet d’une enquête, et les dirigeants de la course n’ont offert que peu de détails.
Palante en était à son 11e Rallye Dakar, selon sa biographie.
«Il connaissait très bien la course, et au fil des années son approche enthousiaste mais sérieuse en avait fait un des piliers de l’événement», ont commenté les organisateurs dans un communiqué, en précisant qu’ils n’avaient reçu aucun message d’alerte de la part de Palante.
On a par ailleurs fait part de deux autres décès en lien avec le Rallye Dakar, plus tôt vendredi.
Deux personnes qui suivaient la course sont décédées quand leur véhicule a capoté en terrain accidenté dans le nord de l’Argentine, a fait savoir la police.
Celle-ci a identifié les deux victimes, vendredi, comme étant Agustin Ignacio Mina, 19 ans, et Daniel Eduardo Ambrosio, 51 ans.
La police a fait savoir que l’accident est survenu jeudi à la fin de la cinquième étape. La police a déclaré que Mina était affecté à la couverture du rallye pour un magazine de sport automobile, et a identifié Ambrosio comme étant un amateur de sport automobile.
Le Dakar, qui est disputé dans des secteurs difficiles à contrôler, mène souvent à des incidents mortels. L’an dernier, le motocycliste français Thomas Bourgin a été tué dans une collision avec une voiture de police chilienne. Deux partisans sont par ailleurs décédés dans une collision entre un véhicule de soutien et deux taxis.
Le Rallye Dakar a commencé dimanche à Rosario, en Argentine, et se terminera le 18 janvier à Valapariso, au Chili. C’est la sixième année de suite qu’il a lieu en Amérique du Sud.