Ils ont réussi leurs débuts
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Angel Di Maria (du Real Madrid à Manchester United pour 75 millions d’euros)
Son Mondial : Buteur décisif en prolongation du huitième de finale contre la Suisse (1-0 a.p.), Di Maria a porté l’Argentine jusqu’à sa blessure face à la Belgique en quart. Son absence en finale a pesé lourd pour l’Argentine, battue par l’Allemagne (0-1 a.p.).
Son début de saison : Il est le meilleur Mancunien depuis la reprise, et de loin. Intenable contre QPR (4-0), il a ouvert le score et a été au départ de toutes les actions décisives. À Leicester (3-5) il marque le deuxième but et est à l’origine du troisième.
Notre avis : Il est déjà un leader de Manchester United malgré la présence de Rooney, van Persie, Falcao ou encore Mata.
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David Luiz (de Chelsea au Paris SG pour 50 millions d’euros)
Son Mondial : Capitaine en l’absence de Thiago Silva pour la demi-finale face au Brésil, David Luiz restera comme le Brésilien qui a porté le brassard pendant la déroute de la Seleçao (1-7). Il s’est tout de même offert un superbe but, sur coup franc, contre la Colombie en quart de finale (2-0). Une maigre consolation.
Son début de saison : Titulaire avec le PSG depuis la mi-août, David Luiz réalise un bon départ avec son nouveau club. Sur les cinq matches de Ligue 1 auxquels il a participé, son club n’a encaissé qu’un but (contre Lyon 1-1).
Notre avis : Son entente avec Thiago Silva, avec lequel il n’a pas encore joué, va être cruciale pour son statut au PSG. Pendant le Mondial, ça n’avait pas été étincelant...
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Antoine Griezmann (de la Real Sociedad à l’Atlético Madrid pour 30 millions d’euros)
Son Mondial : Auteur de trois buts pendant la préparation (2 contre la Jamaïque et un face au Paraguay), Griezmann n’a pas marqué lors du Mondial. Mais il n’en a pas moins brillé en faisant presque oublier l’absence de Ribéry sur le côté gauche de l’attaque des Bleus.
Son début de saison : Il a déjà gagné un titre avec son nouveau club en Supercoupe d’Espagne face au Real Madrid (1-1, 1-0). Griezmann commence à faire son trou chez les Colchoneros. Il a notamment marqué pour le premier match de Ligue des champions de l’Atlético face à l’Olympiakos (défaite 2-3).
Notre avis : Il n’a pas encore un statut de titulaire indiscutable mais cela va venir très vite.
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Alexis Sanchez (du FC Barcelone à Arsenal pour 38 millions d’euros)
Son Mondial : Alexis Sanchez a porté le Chili jusqu’en huitième de finale du Mondial, et il a même failli faire mieux. Auteur de deux buts dans la compétition, il a remis son équipe à flot face au Brésil en huitième en égalisant à la 32e minute avant de perdre aux tirs au but (1-1, 2-3 t.a.b.).
Son début de saison :
Arrivé avec le statut de superstar, le Chilien a déjà marqué quatre buts en huit apparitions avec les Gunners. En barrage retour de Ligue des champions, il a offert la qualification à son équipe en marquant le seul but du match face au Besiktas (0-0, 1-0).
Notre avis : Il a tout pour être le grand joueur qu’Arsenal attendait, et qu’il n’a pas eu avec l’inconstant Mesut Özil.
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Toni Kroos (du Bayern Munich au Real Madrid pour 30 millions d’euros)
Son Mondial : Champion du monde avec l’Allemagne, meilleur joueur du Mondial selon le Castrol Index mis en place par la FIFA, Toni Kroos a été le chef d’orchestre de la Nationalmannschaft au Brésil.
Son début de saison : Il n’a pas traîné pour s’installer dans le milieu du Real Madrid. Un mois à peine après son arrivée, il a disputé les deux matches de Supercoupe d’Espagne (défaite face à l’Atlético), preuve de la confiance que lui portait déjà Carlo Ancelotti. Il n’a pas manqué un match depuis le début de la saison.
Notre avis : Kroos a déjà retrouvé son niveau, qui en fait un titulaire indiscutable au Real.
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James Rodriguez (de Monaco au Real Madrid pour 80 millions d’euros)
Son Mondial : La vraie star du Mondial, c’est lui. Meilleur buteur de la compétition avec six buts, il a marqué contre toutes les équipes qu’il a rencontrées. En huitième de finale, il a signé un doublé dont un but sublime face à l’Uruguay (2-0). De quoi finir de convaincre le Real de l’acheter à prix d’or.
Son début de saison : Il vient d’inscrire un but superbe contre le Deportivo d’une frappe enroulée du gauche. Après quelques semaines de flottement, il commence à faire parler son talent.
Notre avis : Il doit encore trouver sa place sur le terrain. Milieu offensif ou ailier, Carlo Ancelotti n’est pas encore sûr.
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Yacine Brahimi (de Grenade au FC Porto pour 6,5 millions d’euros)
Son Mondial : Buteur en phase de poule face à la Corée du Sud, Brahimi a porté l’Algérie à un niveau qu’elle n’avait jamais atteint en Coupe du monde. Sublimés par leur meneur de jeu, les Fennecs ont joué au Brésil leur premier huitième de finale dans un Mondial.
Son début de saison : Il a surtout brillé en C1. Déjà buteur en barrage contre Lille lors du match retour (1-0, 2-0), Brahimi a été étincelant face au BATE Borisov (6-0) en inscrivant un triplé.
Notre avis : S’il continue sur cette lancée, Brahimi pourrait vite connaître un parcours analogue à celui des Deco, Moutinho, James et Falcao, tous partis dans des grands clubs européens après avoir explosé à Porto.
Ce n’est pas encore gagné
- Stefan De Vrij (de Feyenoord à la Lazio pour 8,5 millions d’euros)
Son Mondial : Meilleur défenseur du Mondial selon le Castrol Index de la FIFA, Stefan de Vrij a brillé dans la défense à trois mise en place par Louis Van Gaal avec les Pays-Bas. En sept matches, les Oranje n’ont encaissé que quatre buts. Il y est pour beaucoup.
Son début de saison : Titulaire avec la Lazio en défense centrale, il vit pour l’instant des débuts mitigés. Son équipe, 14e de Serie A, n’a gagné qu’un seul de ses trois premiers matches de championnat. Sur le plan personnel, il reste sur une expulsion en fin de match face au Genoa (0-1).
Notre avis : Il faut lui laisser le temps de trouver ses marques. De Vrij n’avait jamais connu autre chose que le championnat des Pays-Bas avec Feyenoord.
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David Ospina (de Nice à Arsenal pour 3,5 millions d’euros)
Son Mondial : Il est l’un des grands artisans du parcours de la Colombie au Mondial. Avec trois buts encaissés sur les cinq rencontres qui ont mené les Cafeteros en quart de finale, David Ospina a été décisif quand il fallait l’être. Contre l’Uruguay en huitième de finale, il termine la rencontre avec cinq arrêts pour assurer la victoire des siens (2-0).
Son début de saison : Arrivé blessé à Arsenal, Ospina a joué son premier match avec les Gunners mardi en League Cup face à Southampton (défaite 1-2). Il est toujours devancé par Szczesny dans la hiérarchie établie par Arsène Wenger.
Notre avis : Une fois revenu à 100%, Ospina va pouvoir concurrencer Szczesny qui n’est pas toujours très rassurant.
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Guillermo Ochoa (signe libre à Malaga)
Son Mondial : Un match suffit à résumer l’importance d’Ochoa dans le parcours du Mexique, huitième de finaliste. Face au Brésil en phase de poule (0-0), le portier réalise six arrêts, tous plus spectaculaires les uns que les autres pour tenir en échec la Seleçao.
Son début de saison : En fin de contrat avec Ajaccio, Ochoa se laisse convaincre par Malaga, qui lui promet le poste de titulaire pour remplacer Carlos Kameni, lui aussi en fin de contrat. Sauf qu’entre temps, le club espagnol a prolongé le Camerounais et Javi Gracia, l’entraîneur du club, l’a conforté dans sa place de numéro un. Résultat : Ochoa n’a toujours pas joué avec son nouveau club.
Notre avis : Ce n’est pas rassurant pour Ochoa. Sans l’appui de son coach, il n’a pas beaucoup de chance de renverser la hiérarchie.
L’inclassable
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Luis Suarez (de Liverpool au FC Barcelone pour 81 millions)
Son Mondial : Au Brésil, il s’est surtout fait remarquer par sa morsure sur Giorgio Chellini qui lui a valu une suspension jusqu’à fin octobre. Mais il a tout de même trouvé le moyen de marquer deux buts contre l’Angleterre pour le deuxième match de poule.
Son début de saison : Suspendu jusqu’au 24 octobre, Luis Suarez débutera par un Clasico face au Real Madrid le lendemain. Mais il s’est déjà illustré mercredi avec la réserve en marquant deux buts face à une sélection de jeunes indonésiens en match amical.
Notre avis : Une place de titulaire lui est promise mais il lui faudra retrouver le rythme de la compétition pour vraiment lancer sa saison avec Barcelone.
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