"Tout ce que je veux c’est la justice et la paix"

Tout ce que je veux c'est la justice et la paix

Ce dimanche au Camp Nou, le Barça accueille l'Atletico dans un match qui s'annonce palpitant. Avant le coup d'envoi de la rencontre, les deux équipes rendront un dernier hommage à Jorge "Topo" Lopez, décédé au Brésil cet été quelques heures avant la demi-finale Pays-Bas-Argentine. Correspondant argentin de SO FOOT, sa mort avait attristé toute la rédaction. A l'époque, la version officielle de la police brésilienne faisait état d'un simple accident de la route. Cette version, Veronica Brunati, la femme du Topo, elle-aussi collaboratrice à SO FOOT l'a toujours contestée. Explications du phénomène #justiciaparatopo.

Tu as toujours remis en doute les circonstances officielles de la mort de Topo. Pourquoi ? Ce n'est pas un simple accident. En réalité, El Topo s'est retrouvé au milieu d'une course poursuite entre trois bandits et une voiture de police qui les traquait. Les images sont sur internet, je n'invente rien. Les témoins présents au moment du drame ont dit que la voiture de police allait trop vite. J'ai appris ensuite qu'elle roulait à 180 km/H. 180 Km/H !!! Il y aurait pu y avoir encore plus de victimes. Lors de la première audience au tribunal, le taxi dans lequel il a péri s'est excusé auprès de moi et de mes enfants de n'avoir rien pu faire pour éviter le drame. Aujourd'hui, il se sent toujours coupable alors qu'il n'y est pour rien Moi, j'en veux aux autorités locales qui ont décidé de camoufler le drame en accident. L'acte de décès n'est même pas daté correctement... Ils n'ont rien fait pour éclairer la mort de Topo. Les autorités brésiliennes ont toujours menti sur les circonstances de l'accident car elles savent qu'elles sont responsables de sa mort. Elles n'ont même pas eu le courage de m'avertir de sa mort à l'époque Mes collègues qui sont allés reconnaitre Topo à la morgue et qui ont récupéré ses affaires ont trouvé les armes des bandits que la police recherchait à l'intérieur du sac de Topo. Pourquoi et comment elles se sont retrouvées là ? C'est un mystère. La police n'a jamais aidé, il n'y a eu aucun accompagnement de leur part Au Brésil, vu qu'on travaillait pour deux rédactions différentes, on ne dormait pas dans le même hôtel. Le mien était à 20 minutes du sien. Topo dormait dans le quartier où il y avait tous les supporters argentins. Quelques heures avant l'accident, il était allé suivre une conférence de presse à l'Arena Corinthians puis m'avait rejoint à mon hôtel. Après avoir diné ensemble, il m'a dit qu'il voulait aller travailler pour préparer sa journée de demain. Je voulais qu'il reste avec moi ce soir-là, mais il a insisté pour récupérer ses affaires. C'est la dernière fois que je l'ai vu vivant Aucun fonctionnaire de la FIFA ne s'est mis en contact avec moi. Malgré la minute de silence qu'avait respectée la sélection argentine lors de la dernière conférence de presse avant la demi-finale, la FIFA n'a jamais mentionné son nom, ni proposé son aide. Ils ont été insensibles. Je n'ai reçu aucun soutien de sa part. Zéro.
Vu que tu ne dormais…

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