«Je veux être un président pour tous, je ferai de mon mieux pour respecter au mieux les différentes tendances du mouvement olympique»
«Je tiens à remercier tous les amis qui ont voté pour moi, qui m'ont fait confiance. Je tiens à remercier aussi tous les autres candidats. Je travaillerai aussi pour et avec vous. Je veux être un président pour tous, je ferai de mon mieux pour respecter au mieux les différentes tendances du mouvement olympique. Je prône le dialogue, je suis à l'écoute de vous tous pour vivre ensemble en harmonie, a déclaré le nouveau président élu. Jacques (Rogge), je vous remcercie pour la confiance que vous avez placée en mois durant les douze ans que vous avez passés au sommet de cette institution».
Pendant toutes ces années, Rogge, chirurgien de formation, a dû faire preuve d'une grande diplomatie pour opérer à la fois un grand ménage interne et redorer pour l'extérieur l'image d'une institution jugée népotique lorsqu'elle était dirigée par son prédécesseur omnipotent, l'Espagnol Juan Antonio Samaranch. Il est notamment parvenu à sécuriser les partenariats hyper-lucratifs conclus sous l'ère précédente avec les plus grandes multinationales et les diffuseurs, pour faire du CIO l'une des institutions les plus opulentes au monde, dotée aujourd'hui d'un trésor de guerre de 901 millions de dollars (683,5 millions d'euros). Depuis sa fondation en 1894, cette institution n'a connu qu'un seul président non-Européen : l'Américain Avery Brundage (1952-1972).