La ville de Tokyo va accueillir les Jeux olympiques (JO) d’été pour la deuxième fois de son histoire. Après le succès des JO 1964, le Comité international olympique (CIO), rassemblé à Buenos Aires en Argentine, a décidé de faire confiance une nouvelle fois à la capitale japonaise, en lui accordant l’organisation des Jeux de 2020.
Alors que Madrid avait été éliminée de la course dès le premier tour du scrutin, Tokyo a supplanté sa dernière rivale, Istanbul, au tour suivant par 60 voix contre 36.
En dépit des récentes révélations sur les fuites d’eau radioactives émanant de la centrale nucléaire de Fukushima, située à 230 km de la capitale japonaise, la candidature nippone, appuyée par la présence du Premier ministre Shinzo Abe, a réussi à calmer les craintes des membres du CIO. "Certains peuvent avoir des inquiétudes au sujet de Fukushima, mais permettez-moi de vous assurer que la situation est sous contrôle. Cela n'a jamais causé et ne causera jamais de dommages à Tokyo", a ainsi affirmé Shinzo Abe, quelques heures avant le vote crucial.
Les responsables de Tokyo 2020 ont su également faire jouer la corde sensible en affirmant qu’une victoire de leur ville permettrait de redonner de l’espoir au peuple japonais après le terrible tremblement de terre de mars 2011.