Ils ont présenté leurs excuses. Catherine Nayle, la directrice de l'information de TF1, et Louis Bodin sont revenus sur l'interview de l'animateur de Dropped réalisée en direct d'Argentine et diffusée dans le 20 heures de mardi soir. On y voyait en effet Louis Bodin interrogé devant les carcasses des deux hélicoptères accidentés. Un cadrage qui a déclenché une vive polémique sur les réseaux sociaux où beaucoup ont critiqué TF1 pour cette mise en scène "voyeuriste".
"Il est vrai que ce cadre n'était peut-être pas le meilleur. Mais nous ne l'avons jamais souhaité, a expliqué Catherine Nayl, la directrice de l'information à TF1 sur Europe 1 mardi matin. Nous devions faire ce direct devant l'hôtel mais nous n'avons pas sur place de moyens de diffusion et de moyens satellitaires. Nous avons fait appel à un prestataire. Eux, se trouvaient à un endroit et n'ont jamais voulu ou pu déplacer le camion devant l'hôtel. Une heure avant le journal, ils nous ont donné une adresse pour que Louis Bodin puisse rejoindre la position de direct. Adresse que nous ne connaissions pas en Argentine. Louis est arrivé au dernier moment. Il se trouve que ce camion était installé sur le lieu de l'accident".
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Invité ce matin sur RTL, Louis Bodin s'est excusé à son tour. "C'est un concours de circonstances très malheureux et que moi je regrette, à titre personnel et en respect par rapport aux familles", a expliqué l'animateur au micro de Yves Calvi. "Moi je ne souhaitais absolument pas aller sur les lieux du crash, je n'y étais pas au moment où ça s'est passé puisque j'étais déjà sur ce que l'on appelle la 'Dropped zone', c’est-à-dire la zone où j'attendais les concurrents pour commencer le jeu (…). C'était pas la peine, il y avait suffisamment de douleur et de tristesse en ce moment pour qu'on n'en rajoute pas", explique-t-il.
"Quand on arrive sur place, et bien horreur je m'aperçois, parce que moi je n'avais jamais vu de près, que j'arrive sur la zone de crash et donc je cours me mettre, avec la compréhension plus ou moins rapide, poursuit Louis Bodin. (…) Voilà, j'ai eu deux choix, en une minute de me dire soit je vais devant la caméra ou je n'y vais pas. Spontanément je pensais beaucoup plus à ce que j'avais envie de témoigner par rapport aux personnes disparues et j'ai été me mettre devant (…) C'est clair que ça n'était absolument pas un choix que moi je regrette complètement."
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