Le but est le moment le plus palpitant du football. Il peut donner le sourire mais surtout, il ouvre les vannes de l'émotion. Le Prix Puskás de la FIFA récompense le plus beau but de l'année. En tant qu'internaute sur FIFA.com, et conjointement aux utilisateurs de francefootball.fr, il vous appartient d'élire les trois finalistes qui resteront en compétition pour être couronnés lors de la prestigieuse soirée du FIFA Ballon d'Or.
Vous avez jusqu'au 30 novembre pour choisir parmi les dix plus belles réalisations de la saison, dont l'une est l'œuvre de l'Argentin Carlos Tévez, lorsqu'il portait encore le maillot de la Juventus. Son but fait immédiatement venir à l'esprit les chevauchées similaires, elles aussi conclues victorieusement, de ses compatriotes Diego Maradona et Lionel Messi. La presse du monde entier ne s'y est pas trompée en qualifiant la réalisation de l'Apache de "maradonienne". La planète entière est tombée sous le charme, aussi rapidement que la façon dont Tévez a parcouru les 50 mètres allant de sa propre moitié de terrain aux abords de la surface adverse, obstacles compris.
"J'ai toujours rêvé de marquer un but de ce genre", avait reconnu Carlitos quand on lui avait montré, quelques jours après son but, les caricatures réalisées par des supporters de la Juve, qui montraient l'actuel attaquant de Boca Juniors en train de se faufiler balle au pied entre des taxis de New York, des animaux sauvages en Afrique et même les All Blacks en plein "Haka".
Une action venue de la rue
Le 9 novembre 2014, la Juventus, leader du championnat, affronte Parme en Serie A. On joue la 50ème minute, la Vieille Dame mène déjà 3:0. Cela ne calme pas les ardeurs de Tévez, qui récupère le ballon dans son propre camp, se défait d'un milieu de terrain parmesan qui n'arrivera jamais à le rattraper. Sur son chemin, il trouve le latéral gauche de Parme, qu'il dépasse à droite en trouvant encore le moyen d'accélérer. Arrivé aux abords de la surface, il évite un ultime défenseur sous la forme d'une passe en profondeur pour lui-même, avant de conclure d'un plat du pied subtil et précis au ras du poteau droit. Le gardien Antonio Mirante n'a pas eu le temps de se coucher.
L'Argentin avait expliqué pourquoi ce type d'action endiablée était imprévisible dans le football actuel. "J'ai appris à jouer au foot dans la rue et sur les terrains vagues. Il s'agissait de piquer le ballon et de foncer au but. Le football d'aujourd'hui n'a évidemment plus grand-chose à voir avec cela. Mais j'ai gardé des réflexes de cette époque-là, et ils peuvent encore me servir, comme on l'a vu contre Parme. C'est un but de football de rue."
Le 30 novembre, nous connaîtrons le nom des trois buts finalistes qui seront en lice pour l'attribution du Prix Puskás de la FIFA. À vous de voter entre les dix candidats. La petite merveille de Tévez fera-t-elle partie des trois derniers nominés ? N'hésitez pas à visionner les dix buts encore en course sur FIFA.com et sur la chaîne YouTube de la FIFA.