Sur le bon chemin

A cinq jours de remettre son titre mondial en jeu, en Espagne, l’équipe de France s’est offert une petite promenade de santé face à l’Argentine (26-10) en préparation, lundi soir à Toulon. L’acte 2 aura lieu dans quarante-huit heures, mais les Bleus sont déjà prêts.

L’équipe de France n’a pas été tendre avec l’Argentine qui a pourtant gentiment accepté de lui offrir deux séances de sparring-partner, ce lundi soir à Toulon et mercredi à Montpellier en guise de préparation au Mondial espagnol (11-27 janvier). Les Argentins, punis 26-10 lors de cet acte 1, sont peut-être même masos quand on pense qu’ils retrouveront les champions du monde et olympiques lors du premier tour à Granollers. Dans le Var, ils auraient pu profiter du premier match de l’année des Bleus qui n’avaient plus disputé de sortie officielle depuis début novembre et un déplacement en Turquie. Mais il faut croire que les joueurs de Claude Onesta, qui se sont très peu quittés depuis leur premier stage fin décembre, sont déjà bien affutés.

L’Argentine, capable dans un bon jour d’inquiéter quelques-uns des bons pays européens, n’a vraiment pas existé. Pris de vitesse d'entrée par la vista des partenaires de Jérôme Fernandez, ils ont vécu un véritable calvaire en première période avec le compteur bloqué à quatre buts. Thierry Omeyer, motivé comme s’il s’agissait d’une finale internationale, prenait un malin plaisir à décourager les Sud-américains. Dans le même temps, les Tricolores, chacun leur tour, y allaient de leur but jusqu’à compter huit longueurs d’avance à la mi-temps (12-4). Les Français relâchaient un peu la pression après le repos, Omeyer cédait rapidement sa place à Cyril Dumoulin dans la cage, et l’addition, salée tout de même, se soldait sur un écart de 16 buts.

Pour Claude Onesta, cette première et avant-dernière répétition est forcément rassurante. D’autant que le sélectionneur national peut se satisfaire, en plus de n’avoir aucune blessure à déplorer, des entrées en jeu prometteuses des jeunes Valentin Porte et Timothey N’Guessan qui ont tous deux marqué leurs premiers buts sous le maillot de l’équipe de France (respectivement deux et trois). Ces deux-là, comme Dumoulin, Igor Anic et Arnaud Bingo, espèrent convaincre le coach toulousain d’être le 16e homme du groupe qui s’envolera pour l’Espagne jeudi. La réponse interviendra au lendemain de la revanche programmée dans quarante-huit heures à Montpellier. Un dernier match qui pourrait bien être déterminant pour le choix de Claude Onesta.

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