Superclásico et duels de costauds

Une nouvelle édition du Superclásico entre l'Argentine et le Brésil marquera le temps fort de la troisième journée des qualifications sud-américaines pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™. Les deux équipes, qui ne se sont plus affrontées depuis six ans dans le tournoi préliminaire, abordent ce rendez-vous avec des absents de poids et après avoir pris un départ moyen dans la compétition. L'Uruguay, l'Équateur et le Chili, tous trois leaders à égalité de points, chercheront à confirmer leur excellent départ dans ces qualifications. FIFA.com présente tous les matches de cette troisième journée.

L'affiche
Argentine-Brésil

L'Albiceleste est déjà sous pression après avoir pris un seul point au cours de ses deux premières sorties dans la compétition. Mais elle devra se passer de Lionel Messi, ainsi que de Sergio Agüero, Pablo Zabaleta et Ezequiel Garay, tous blessés. Pour les hommes dirigés par Gerardo Tata Martino, ce Superclásico qui se déroulera au Monumental de Buenos Aires est donc l'occasion de lancer une campagne qualificative entamée laborieusement. Mais attention : l'Argentine n'a plus battu le Brésil dans cette compétition depuis exactement dix ans. Les quintuples champions du monde, qui comptent actuellement trois points au compteur, se présenteront quant à eux sans Marcelo ni Marquinhos, mais avec leur vedette Neymar, qui a purgé sa suspension. Dunga a rappelé le vétéran Kaká. Il espère pouvoir vaincre son éternel rival pour la première fois de son histoire à Buenos Aires - il y était parvenu à Rosario -, et se racheter ainsi de la défaite concédée face au Chili lors de la journée inaugurale.

Les autres rencontres
L'Équateur aborde son duel avec l'Uruguay après avoir battu l'Argentine et la Bolivie, mais devra le faire avec les absences notables d'Antonio et Enner Valencia, blessés. La Tri essaiera de faire valoir l'avantage du terrain face à une Celeste qui récupère Edinson Cavani, absent lors des deux premières journées, mais pas Luis Suárez ni le défenseur José María Giménez, blessé. L'idée d'El Maestro Oscar Tabárez est claire : "Faire preuve d'équilibre, en limitant les possibilités pour l'adversaire et en lui posant des problèmes, avec l'objectif de prendre des points".

La confrontation entre le Chili et la Colombie est alléchante elle aussi. Forte de son titre de championne d'Amérique du Sud, la Roja est sur un nuage grâce notamment au jeu déployé par ses stars Alexis Sánchez, Arturo Vidal et Claudio Bravo. Les Cafeteros ont pour leur part pris trois points en deux sorties, sans réellement convaincre en l'absence de Falcao et Juan Cuadrado. Leurs espoirs reposent principalement sur le retour de James Rodríguez, dont le talent ne sera pas de trop face à un adversaire que le sélectionneur argentin de la Colombie, José Pekerman, place parmi les meilleurs : "Le Chili fait partie des équipes de l'élite, avec de grands joueurs et beaucoup de classe".

Parmi les équipes qui ont déjà un besoin pressant de points, on trouve la Bolivie et le Venezuela, qui vont croiser le fer lors de cette troisième journée. Battue lors de ses deux premières sorties, la Verde enregistre l'arrivée dans ses rangs de plusieurs jeunes. Elle tentera une nouvelle fois de profiter de l'air raréfié de La Paz et du stade Hernando Siles pour mettre en difficulté une Vinotinto qui affiche toujours zéro point au compteur mais se souviendra qu'en juin 2009, elle avait créé un petit exploit en s'imposant en terre bolivienne.

Le Pérou et le Paraguay vont s'affronter après avoir pris des départs bien différents dans le tournoi préliminaire. Les Incas, dirigés par Ricardo Gareca, n'ont pas encore marqué de point dans le tournoi, mais refusent de se départir d'un style de jeu qui avait fait ses preuves dans la Copa América, avec à la clé une troisième place. Dans la petite finale, le Pérou avait justement battu le Paraguay. À Lima, l'Albirroja va une nouvelle fois s'en remettre aux Paolo Guerrero, Claudio Pizarro et autres Jefferson Farfán pour essayer d'empocher trois points supplémentaires après les quatre pris au cours des deux premières journées. Les Guarani vont mieux depuis l'arrivée aux commandes de Ramón Díaz, qui avertit : "Le Pérou est très habile dans la moitié de terrain adverse".

Le joueur à suivre
Angel Di María (Argentine)

L'attaquant du Paris Saint-Germain est dans une bonne passe et en l'absence de Messi et du Kun Agüero, il sera le principal atout offensif de l'Albiceleste, dans la confrontation avec le Brésil au stade de River Plate. Pour Fideo, l'occasion est parfaite de briller au cœur d'une Argentine qui, plus que jamais, aura besoin de ses tours de passe-passe et de ses buts.

Le saviez-vous ?
Le Paraguay n'a jamais battu le Pérou à Lima dans les qualifications sud-américaines pour la Coupe du Monde. Depuis le tournoi préliminaire pour États-Unis 1994, les deux pays se sont affrontés six fois, avec un bilan de quatre victoires pour les locaux et deux nuls.

Entendu…
"Contre l'Argentine, c'est toujours une guerre. Ils vont devoir se passer de Messi et de notre côté, nous n'avions pas Neymar lors des deux premiers matches. Nous sommes heureux qu'il revienne. Ça augmente considérablement notre potentiel." - Dunga, sélectionneur du Brésil

Le programme :
12 et 13 novembre

Bolivie-Venezuela
Équateur-Uruguay
Chili-Colombie
Argentine-Brésil
Pérou-Paraguay

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