Miné par un bilan indigent de 5 défaites en 11 matches en 2015 (avec des revers contre l’Argentine et le Japon) et l’éternel problème des quotas de joueurs noirs, le sélectionneur sud-africain a annoncé qu’il quitte son poste. Son compatriote Allister Coetzee serait favori pour reprendre le flambeau.
Sa carrière à la tête des Springboks se sera donc achevée au Stade Olympique de Londres par une victoire sur l’Argentine (24-13) et une médaille de bronze mondiale. Heyneke Meyer, 48 ans, à la tête des Sud-Africains depuis 2012, avait lâché en conférence de presse : «Je suis vraiment fier de mes joueurs. Ils ont encore une fois donné leurs corps au combat. C'est une grande Coupe du monde. Pour ma part, j'ai pris du plaisir ce soir et je suis là pour servir. J'aime mon équipe, j'aime mon pays.» Mais il a logiquement choisi de jeter l’éponge.
Drôle d’ambiance puisque quelques minutes auparavant l’enceinte londonienne avait pris fait et cause, lors de cette «petite finale», pour les enthousiasmants Pumas. Drôle d’ambiance également au sein de la délégation sud-africaine tout au long de cette huitième Coupe du monde. Défaite inaugurale contre le Japon (32-34), honte en Mondovision. Montée en puissance ensuite, jusqu’à ce court revers concédé en demi-finale contre les All Blacks (18-20) : 2 points, le plus petit écart contre les futurs champions du monde.
Génération dorée lancée
Mais, déjà avant le Mondial anglais, Heyneke Meyer, l’entraîneur qui avait fait triompher les Bulls de Pretoria dans le Super 14 en 2007, était (...) Lire la suite sur sport24.com
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