Sleiman reçu en Argentine par la présidente – L’Orient

Le président Michel Sleiman a été reçu hier au siège du gouvernement en Argentine par la présidente Cristina Fenandez de Kirchner. Durant leur réunion, les deux présidents ont souligné l’importance d’accélérer le processus de paix au Moyen-Orient, le retour des réfugiés palestiniens en Palestine, la nécessité de reformer la structure des organismes des Nations unies, le soutien des peuples arabes dans leur lutte pour la démocratie, et l’imminente urgence de trouver une solution à la crise syrienne. Mme de Kirchner a fait l’éloge de la communauté libano-syrienne en Argentine. Et d’ajouter : « Le président Sleiman m’a expliqué que je ne devrais pas dire communauté libano-syrienne, mais plutôt distinguer entre deux communautés, la communauté libanaise et la communauté syrienne. » La présidente argentine a aussi tenu à remercier le Liban pour son soutien permanent pour l’Argentine dans l’affaire des îles Malouines que son pays revendique à l’Angleterre.
M. Sleiman a ensuite reçu des responsables argentins dont certains d’origine libanaise, avant de rencontrer la presse locale, où la plupart des questions posées relevaient du dossier syrien, des accusations portées par certains Libanais contre la Syrie, et de l’appel à l’expulsion de l’ambassadeur syrien au Liban. « La Syrie n’a pas pour but de semer la confusion au Liban ; elle arrive à peine à résoudre ses problèmes », a expliqué M. Sleiman. « Pour empêcher les retombées de la crise syrienne au Liban, il nous faut rester neutres. Comme nous ne permettons pas que le Liban soit un centre pour diriger des opérations en Syrie, les forces syriennes ne doivent plus envoyer d’armes au Liban et s’infiltrer à l’intérieur de nos frontières. »



En réponse à une autre question, le président a réitéré son rejet de toute intervention armée en Syrie, écartant la possibilité d’un conflit armé entre la Turquie et la Syrie. Quant aux armes qui circulent au Liban, il a tenu à souligner la différence entre ces armes et celles du Hezbollah. « Les armes de la résistance font partie d’une stratégie de défense contre Israël, mais les armes qu’on utilise à l’intérieur du pays doivent être retirées, quel que soit leur propriétaire », a-t-il affirmé. « Je regrette ce qui se passe actuellement à Tripoli et l’armée libanaise œuvre pour arrêter les conflits. Nous souhaitons que cet équipement de guerre soit retiré bientôt. »

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