Salif Keita, descendant direct des fondateurs du royaume du Mali. / Photo DDM,
«Je n’aime pas quand ça se répète ! Mais cette fois, je voulais sauter le pas, vraiment.» Comment mieux définir l’intention artistique de Salif Keita, l’ambassadeur de la musique malienne depuis plus de quarante ans. Il sera ce soir en concert gratuit sur la scène du square André Chénier où il plongera dans un grand bain de jouvence numérique, avec «Talé», son nouvel album. Cet ovni est l’histoire d’une rencontre, celle de Salif Keita et Philippe Cohen Solal, le fondateur du trio argentin Gotan Project. La rencontre du troisième type va vite s’imposer comme une évidencepour ces deux artistes.«J’en ai marre d’être catalogué dans ma petite case africaine ! Ma chance,c’est que Philippe ait découvert certains instruments traditionnels et qu’i les adore.» Virage électronique oblige, Philippe Cohen Solal a tiré de cette rencontre un son organique mixé aux rythmes électroniques assimilables au digital vintage. Un univers à découvrir.