Un premier match et déjà une première place à la clé. Le duel entre la Nouvelle-Zélande et l'Argentine s'annonçait comme le sommet de la poule C (comprenant également les Tonga, la Géorgie et la Namibie), décisif pour déterminer le possible futur adversaire des Bleus. Et le choc a tenu toutes ses promesses, avec une victoire de la Nouvelle-Zélande dans la douleur (26-16). Le tout devant 89 019 spectateurs à Wembley, record d'affluence pour un match de rugby.
Attaque, défense, envie
Incroyable match de #ARG qui n'a rien lâché!
Mais à la fin, c'est #NZL qui gagne... #NZLvARG pic.twitter.com/MJPhZuzIhE— Rugby World Cup (@RugbyWorldCupFR) 20 Septembre 2015
Les All Blacks font d'abord la différence au pied, sanctionnant les nombreuses fautes argentines. Mais après dix minutes d'infériorité numérique dues au carton jaune de Matera, ce sont bien les Pumas qui inscrivent le premier essai par Guido Petti, au ras d'un regroupement (21e).
Solide et agressive en défense, l'Argentine perturbe le jeu des Kiwis. Richie McCaw, capitaine néo-zélandais, est mis sur la touche pour 10 minutes après un geste d'anti-jeu et permet aux Pumas de prendre les devants pour la première fois du match sur une pénalité de Sanchez (9-10, 30e). Puis Conrad Smith écope à son tour d'un carton jaune, laissant les All Blacks à 13 contre 15 pour la fin de première période.
La ligne argentine se fissure
Dominés en mêlée, les champions du monde en titre balbutient leur rugby, à l'image d'un ballon non-contrôlé devant l'en-but argentin par Milner-Skudder, pourtant bien servi par Sonny Bill Williams.
Mais la Nouvelle-Zélande n'a encore jamais perdu un match de poule en Coupe du monde et ne compte pas vivre cette première. A l'usure, les All Blacks fissurent la ligne argentine et Aaron Smith permet à son équipe de diminuer la pression qui commençait à peser sur ses épaules (19-16, 57e). Physiquement, ...
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