Rugby : les Pumas argentins mordent encore

Le joueur argentin Nicolas Sanchez lors du match contre la Géorgie, vendredi 25 septembre, au stade de Kingsholm, à Gloucester (Royaume-Uni).

La sélection albiceleste, qui a facilement disposé de la Géorgie, pourrait être l’adversaire des Français en quarts de finale de la Coupe du monde.

C’est l’équipe que les observateurs avaient fait mine d’oublier. Peut-être parce que, concernant l’Argentine, les footballeurs, à commencer par Lionel Messi, tirent la couverture médiatique à eux. Tapis en embuscade, les Pumas ont rappelé leur dangerosité, dans cette Coupe du monde de rugby, vendredi 25 septembre à Gloucester (sud-ouest de l’Angleterre), en croquant (54-9) la Géorgie, pourtant réputée pour son solide rempart défensif.
Sous un beau soleil d’automne, les fauves se sont lâchés, régalant autant leurs bouillants supporteurs – qui avaient transformé le Kingsholm Stadium en mini-Bombonera, surnom du stade mythique de Buenos Aires − que les esthètes locaux. Sept essais ont été inscrits, plus flamboyants les uns que les autres. Après que le demi d’ouverture Nicolas Sanchez eut réalisé, dès la 6e minute, le premier drop du tournoi.
Cette première victoire, après une résistance héroïque face aux All Blacks le 20 septembre à Wembley (battus 26-16, les hommes de Daniel Hourcade menaient encore au score à la 58e minute), a réduit à néant les discours déclinistes au sujet des Argentins. En substance, ceux-ci auraient été incapables de se consoler de la génération dorée qui émergea à la fin des années 1990, dont ils ont d’ailleurs conservé cinq spécimens dans leurs rangs, comme « El Mago » (le magicien) Juan Martin Hernandez, repositionné en centre.
Foutaise. L’accès depuis 2011 au Tri-Nations, en permettant aux Pumas de se frotter régulièrement aux trois cadors de l’hémisp...

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