«Ce stade est un colisée. Du coup, j'attends que mes joueurs soient des gladiateurs,» lâche Ewen McKenzie, le coach australien.
En clôture de ce Four Nations, sept heures plus tard, l'Argentine recevra l'Australie à Rosario, au Central Gigante de Arroyito, sur les berges du fleuve Parana, qu’Ewen McKenzie, le coach aussie, assimile à «un colisée. Pour le bruit, la forme du stade, l’ambiance. Les joueurs ont pris leurs marques en amont du match pour éviter toute mauvaise surprise, l’ancien parisien. Du coup, j’attends de mes joueurs qu'ils soient comme quinze gladiateurs.» Les Australiens ont battu les Pumas 14-13, il y a trois semaines mais ont remporté onze de leurs douze dernières confrontations face à ce même adversaire. Seul changement, côté australien, après la défaite contre l’Afrique du sud, samedi dernier, 28-8, le retour de Genia à la mêlée. Mais jamais l’Argentine n’a été aussi proche de son premier succès.
Ce match, qui pourrait être historique, sera aussi le jubilé de Felipe Contepomi, 36 ans, 86 sélections au compteur, et 651 points, le record argentin (devant Porta, Quesada et Meson). «Les Argentins aiment la victoire, ça les rend fous. Il nous faut donc un résultat et vu comment l’équipe grandit, ce sera pour samedi, je n’en doute pas,» assure ce joueur emblématique qui prendra place au centre pour sa dernière apparition internationale, Horacio Agulla retrouvant pour sa part l’aile droite. Au dernier moment, l’entraîneur Santiago Phelan a dû faire un changement et se priver du pilier Juan Figallo, victime d’une hernie discale, remplacé par Juan Pablo Orlandi.