Lillois, tendez l’oreille, l’accent sonne plein sud. Après les Argentins, au frais depuis lundi à Lille, le XV de France est arrivé, ce soir, à la gare Lille Europe.
France/Argentine ? Un « véritable derby »
Comme de nombreux joueurs de l'équipe d'Argentine, Juan Jose Imhoff évolue en France. Au Racing Metro plus précisément. Et quand il débarque à Lille, il n'est pas en terre totalement inconnue. « Vous savez, j'habite Paris, avance le jeune ailier. Je ne connaissais pas bien Lille mais c'est une chouette ville. C'est une cité universitaire, dynamique. On sait aussi qu'on évoluera dans un très beau stade samedi. »
Si les Pumas n'ont pas encore posé les pieds sur la pelouse du Grand Stade, ils n'ont pas perdu leur temps depuis leur arrivée dans la région. « On a profité de la journée de mercredi, explique Juan Figallo. On avait quartier libre. On est allés manger ensemble, à l'extérieur. On était content parce qu'il faisait beau. Le soleil était au rendez-vous... » Le pilier de Montpellier avoue quand même « avoir eu un peu plus froid que dans l'Hérault. » Mais il tient à « remercier chaleureusement la ville de Lille ». Figallo précise : « Les entraînements au Mont de Terre ont été bons parce que les installations et l'accueil des gens ici ont été parfaits. »
Dans leur hôtel du Carlton, où ils ont élu domicile, les Argentins préparent leur plan de bataille avant de défier le XV de France samedi. Demain matin, ils s'entraîneront au Grand Stade. « On a hâte d'être à samedi », frémit Eusebio Guinazu. « C'est toujours important de venir jouer au rugby dans des endroits où notre sport n'est pas encore trop connu mais où il se développe. Et puis, les matchs face à la France sont de véritables derbys, pour nous, les Pumas évoluant dans le Top 14. » De quoi prédire un joli combat ? « Tous les matchs de rugby le sont » sourit-il, l'œil gourmand.
Des Bleus à Lille Europe
Le XV de France a limité la fraîcheur nordiste. Les Bleus sont arrivés ce jeudi soir, avec un léger retard, à Lille Europe.
À leur descente du train, pour les accueillir, quelques drapeaux, de jeunes fans et de rares caméras. Concentrés, souriants – mais non autorisés à s’exprimer – les joueurs ont rapidement gagné le bus pour leur hôtel avant les premiers entraînements nordistes, demain, au Grand stade.