Le duel entre les Tigers et les Pumas va tout de même revêtir un goût particulier à Marcos Ayerza. Le pilier gauche (32 ans, 60 sélections), au club depuis 2006, va pouvoir lever des fonds grâce à cette rencontre, pour son œuvre de charité. «Et en plus je devrais porter le maillot des deux équipes, l’Argentine, puis Leicester en fin de rencontre, révélait-il mercredi. Ça va être particulier pour moi!»
Les plus anciens des Argentins se souviennent qu’en 2007, pour préparer la Coupe du monde en France, ils étaient déjà venus affronter Leicester, en plein hiver, alors que plusieurs de leurs cadres n’avaient pas été libérés par leurs clubs. Depuis, les Pumas ont changé d’ère. «En 2007, se souvient Agulla, tout le monde était proche, les joueurs, le staff. On avait connu quelques problèmes, comme la crise cardiaque de Martin Gaitan, mais on était restés soudés. On se sentait fort, on savait qu’on irait loin.» Jusque sur le podium, après avoir battu deux fois le pays organisateur, la France. Logés à nouveau dans le même hôtel, huit ans plus tard, et avec deux matches de poule à disputer dans cette ville de Leicester, contre les Tonga (4 octobre) puis la Namibie (11 octobre), les Argentins seront-ils capables de rééditer la performance?