Après sept finales perdues, Julien Benneteau va tenter dimanche à Rotterdam de décrocher son premier titre sur le circuit ATP. Le Bressan a confirmé son succès de la veille contre Roger Federer en dominant en deux manches Gilles Simon (6-4, 7-6). Mais c’est maintenant Juan Martin del Potro qui se dresse face à lui.
La belle semaine de Julien Benneteau se poursuit. Et si le Bressan reste sur sa lancée, elle pourrait être magnifique. Dimanche, "Bennet" aura l’occasion de remporter, à 31 ans, le premier titre de sa carrière. Problème, cette dernière étape est celle qui lui a toujours posé le plus de problèmes. A sept reprises, celui qui compte désormais plus de 200 victoires sur le circuit ATP a vu la victoire finale lui échapper. Et dimanche, il n’aura pas la tâche aisée, loin de là, contre un Juan Martin del Potro qui a calmé les ardeurs de Grigor Dimitrov (6-4, 6-4) en demi-finale.
Mais Benneteau, cette semaine, réalise un parcours sans-faute (aucun set concédé). Au lendemain de son magnifique succès contre Roger Federer, le protégé de Loïc Courteau s’en est sorti sans dommage contre Gilles Simon (6-3, 7-6). Après une première manche équilibrée jusqu’à 4-4, avec toutefois une première alerte sur un jeu de service de Simon, c’est Benneteau, plus entreprenant, qui a été le premier récompensé par un break, confirmé dans la foulée.
En face, Simon n’était clairement pas à 100%. Le Niçois, qui avait eu Martin Klizan à l’usure en quart de finale, a souffert de la cuisse gauche durant toute la rencontre. Cela ne l’a pas empêché de mener 3-0 dans la deuxième manche, mais quand Benneteau s’est remis dans le bon sens, Simon n’a pas pu faire grand-chose. Une fois le débreak concédé, le n°3 Français a tenté de résister, en sauvant des balles de break à 3-3 puis à 4-4 pendant que son adversaire enchaînait les jeux blancs. Mais Simon ne pourra qu’accrocher un tie-break, à sens unique (7-2). Benneteau a bien mérité sa huitième finale sur le circuit, où l’attend une montagne argentine qu’il n’a encore jamais escaladée. Mais il peut se rappeler que Rotterdam sourit souvent aux Bleus. Pioline, Escudé et Llodra s’y sont imposés.