Que ce soit pour les petits Argentins de Los Teros ou pour les jeunes de Vastrap en Afrique du Sud, ce tournoi Top 12, qui s'est soldé par la victoire de Clermont, restera longtemps gravé dans leurs souvenirs. Ces deux délégations devraient retourner dans
Le dixième anniversaire devait être particulier et il l'a été. Non pas dans sa réussite, qui a été égale aux autres années : toujours bien orchestré, il n'y avait pas de place à l'improvisation - c'est la force du comité d'organisation - et bien rodé au rythme de l'événement. C'est le côté festif qui a surpris grâce à la volonté affichée de marquer une décennie dédiée à la qualité d'apprentissage dans les écoles d'Europe et d'ailleurs. Le Top 12 a fait sa petite réputation au-delà des frontières, rares sont les terrains où le benjamin rugbyman est mis autant en valeur. Rodez s'y est attelé avec bonheur.
Après le baisser de rideau, il est important de faire le point avec la coprésidente du tournoi, Suzanne Constans.
Suzanne Constans, tout le monde est reparti ?
À midi, toutes les équipes européennes sont parties. L'Afrique du Sud et l'Argentine partiront demain matin.
Ce 10e anniversaire vous tenait à cœur ?
Oui, une date importante. Cela demande beaucoup de travail mais au bout du compte, nous avons la satisfaction d'un bon travail accompli. Les informations de retour de la part des équipes font que l'on peut déjà dire que tous sont ravis. Beaucoup de remerciements et de félicitations.
C'est un bilan positif à 100 % ?
Malgré le temps pluvieux après la cérémonie, les gens ne sont pas partis. L'après-midi, le temps était plus clément.
Tout ce qui est organisation hors tournoi, c'est lourd à gérer, cela a un coût ?
On fait tout tout seul, donné en sous-traitance cela coûte trop cher. La seule façon de faire rentrer un peu d'argent c'est de faire tout, tout seul. La seule chose que l'on sous-traite c'est les repas, la gestion c'est les partenaires. Les visites, les réservations, c'est nous qui traitons, organisons, cela rentre dans le budget prévisionnel.
Financièrement, le tournoi est viable ?
On n'a pas encore fait les comptes. Les activités internes au tournoi vont nous aider. La boutique a bien marché, la buvette un peu moins, vu le temps, les crêpes ont eu du succès.
Bilan sportif ?
Cette année c'est un autre club français, Montferrand, c'est bien. Cela change et prouve que le tournoi est chaque année très ouvert. Toutes les rencontres se sont déroulées en temps et ordre. On a assisté à une belle finale. Rodez gagne l'Ovalix, une belle récompense pour le SRA.
La cérémonie anniversaire a été appréciée ?
On a voulu retracer la décennie du Top 12 avec le club de danse de Dominique Jean et sa professeur de danse, Camille Viguier. Tout le monde a beaucoup apprécié le groupe 100 % de filles dans le tournoi de garçons. C'était génial et un bon équilibre, garçons-filles. Montrer l'Aveyron au public avec M. Mirabel, éleveur de moutons à Rignac.
À titre personnel, votre engagement reste total ou pensez-vous à passer la main ?
Maintenant, nous sommes deux coprésidents avec Olivier Jullian. 7 personnes nouvelles ont rejoint le comité d'organisation, les tâches sont mieux réparties. L'équipe est très motivée.
Un jumelage est prévu avec l'Argentine comme pour l'Afrique du Sud ?
On verra, on est invité l'année prochaine. Pourquoi pas. On voyage beaucoup, Sénégal, écosse, Allemagne… beaucoup de sollicitations. On ne veut pas dépasser notre capacité d'accueil et inviter les 5 continents n'est pas une fin en soi. J'espère que dans 10 ans, le tournoi unique de benjamins à Rodez existera toujours.
Argentine
Afrique du Sud
Propos recueillis par Jean-Marc Nicolet
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