Petit événement ce week-end en Italie : Sergio Romero, vice-champion du monde avec l’Argentine, a joué avec la Sampdoria. Un retour certes précipité par la blessure d’Emilio Viviano mais qui offre l’occasion au gardien titulaire de l’Albiceleste de prouver sa valeur.
La Coupe du monde n’a donc rien changé à son statut à la Sampdoria. Vice-champion du monde avec l’Argentine, Sergio Romero, pas conservé par l’AS Monaco où il avait été prêté la saison dernière sans réussir à s’y imposer (9 matches), est revenu après ses exploits en sélection à Gênes sans illusion, si ce n’est de trouver une porte de sortie, faute d’avoir trouvé grâce aux yeux de son entraîneur, Sinisa Mihajlovic. Las, la piste menant à Benfica n’a pas aboutie. Et Romero a démarré la saison dans la peau de doublure d’Emilio Viviano, arrivé cet été en provenance d’Arsenal où il n’a pourtant pas disputé le moindre match la saison dernière.
"Je suis conscient que je dois changer de club, reconnaissait il y a peu le gardien argentin sur les ondes de la radio La Red. Je suis dans ma dernière année de contrat avec la Sampdoria. J’espère que ce sera en janvier ou l’été prochain, mais je souhaite qu’une opportunité (de départ) se présente en janvier. Je savais que le Mondial allait être quelque chose de spécial, même si ça n’allait pas changer grand-chose. Je savais que si Monaco ne me recrutait pas, j’allais devoir retourner à la Sampdoria et attendre qu’un autre club me veuille. C’est ce qui m’est arrivé et l’entraîneur a choisi de faire confiance à un autre gardien. Mais j’aimerais démontrer en club pourquoi je suis appelé en sélection."
Une occasion qui se présente enfin à l’Argentin, plus gros salaire de l’effectif (1,7 million d’euros par saison). Romero est ainsi entré en jeu dimanche à Cagliari au relais de Viviano, sérieusement touché à un genou. S’il a encaissé deux buts, sur lesquels il ne pouvait pas grand-chose, l’Argentin s’est aussi distingué par une superbe parade sur une tentative de Pisano (62e) entre le penalty d’Avelar (59e) et le but de Sau (77e). L’indisponibilité de Viviano devrait lui permettre de prouver sa valeur au moins jusqu’à la trêve hivernale. De quoi susciter l’intérêt d’un club européen ? Romero l’espère, lui qui sera en fin de contrat en juin 2015.
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