Attaquant et capitaine du RC Lens, Pablo Chavarria n’est pas du genre à négliger l’importance d’un derby. Lui qui en a joué en Argentine se montre d’ailleurs particulièrement efficace dans ces rendez-vous. Remis d’une blessure aux adducteurs, il espère bien confirmer lundi à Bollaert contre Valenciennes (26e journée de Ligue 2, 20h30, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Eurosport 2).
Lensois.com : Pablo Chavarria, vous avez effectué votre retour dans le groupe après plusieurs semaines d’absence. Dans quelle forme êtes-vous ?
Je suis content. Je suis resté plusieurs semaines sans jouer. Après avoir fait 25 minutes à Tours, j’espère commencer contre Valenciennes. Je me sens bien désormais. La blessure, c’est passé. Je suis prêt à jouer. Je n’ai pas peur. Je pense que cela va diminuer.
Lundi, vous recevez Valenciennes pour le derby du Nord…
J’avais marqué à l’aller. C’était très compliqué là-bas. Nous n’avions pas eu beaucoup d’occasions mais nous avions su trouver le chemin des filets. Un derby c’est important. Maintenant nous sommes bien. A l’époque du premier match, nous n’étions pas au mieux. En ce moment, nous nous sentons costauds. Vendredi, il y a eu beaucoup de matches nuls, il faut en profiter et gagner pour s’installer dans les 3 ou 4 premiers.
Le derby, c’est une notion que vous connaissez bien, venant d’Argentine. Cela vous incite-t-il à relativiser celui entre le RC Lens et Valenciennes ?
J’ai joué 3 clasicos en Argentine, celui de Cordoba entre mon club, Belgrano, et Talleres, celui de Javier Pastore. J’ai gagné les 3 et j’ai marqué à chaque fois. J’espère poursuivre de la même façon. J’ai aussi marqué ici contre Lille et Valenciennes. Là-bas, c’est différent, c’est plus compliqué quand tu perds un derby, mais à Lens, c’est pas mal non plus !
« Nous revenons de loin »
Comment expliquez-vous votre efficacité lors de ces affiches ?
Je me sens très motivé pour chaque match et pour chaque clasico que je peux jouer. C’est pour ça aussi que j’espère être prêt pour lundi.
Depuis l’aller, la situation du RC Lens a bien changé…
Nous revenons de loin. A l’époque nous étions en fin de classement puis nous avons commencé à gagner. Valenciennes a été le premier match remporté. Il y a 13 finales à jouer désormais pour figurer dans les 3 premiers à la fin de la saison.
N’est-ce pas difficile mentalement de devoir jouer ces fameuses finales ?
Ce n’est pas difficile. Nous revenons de loin. La difficulté, c’est plutôt lorsque vous êtes mal classé. Mais quand tu joues chaque match pour aller le plus haut possible, ce n’est pas compliqué. De plus, le groupe est très motivé.
Propos recueillis par Christophe Schaad