Néstor Fabbri : « Je peux faire venir un défenseur » – Ouest

El Presidente, 47 ans la semaine prochaine, est désormais agent de joueurs en Argentine. Lui qui revient régulièrement en France à cette période de l'année, évoque sa nouvelle vie en Amérique du Sud. L'Argentin (21 sélections, 1 but) n'a évidemment pas oublié ses années nantaises (116 matches, 9 buts entre 1998 et 2002). Il assure qu'il y a des compatriotes prometteurs à recruter mais que les attaquants sont vite très chers. Il pense cependant à un défenseur central qui peut faire l'affaire à Nantes.

Néstor, vous êtes toujours agent de joueurs en Argentine ?

Oui mais j'en ai moins qu'avant. Aujourd'hui, je travaille davantage avec les jeunes. Avec mon neveu aussi, Jonathan Calleri, qui joue à Boca. Mais je suis plus un intermédiaire entre la France et l'Argentine. Des amis, comme Christophe Le Roux à Lorient, sont recruteurs. Ils m'appellent parfois pour avoir des références de joueurs.

Êtes-vous en contact avec le FC Nantes ?

En novembre, j'ai parlé avec Waldemar Kita. Il m'a dit qu'il allait commencer à travailler la cellule argentine. Pour le moment, je n'ai pas de nouvelles. Je vais passer à la Jonelière dans la semaine. Peut-être vais-je parler avec Olivier Monterrubio (recruteur au FC Nantes). Il faudrait qu'on fixe un rendez-vous. De toute façon, il faut travailler dans la durée, penser à venir en Argentine pour voir et non pas travailler seulement pour un mercato.

Étiez-vous au match vendredi à la Beaujoire ?

Oui. Nantes a joué avec le couteau entre les dents. C'était un match pour se sauver, en plus face à l'OM de Bielsa. Ils ont fait un match exceptionnel. À chaque fois que je viens voir le FC Nantes, il gagne (rires). Je porte chance !

Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de Nantes ?

L'image que j'ai gardée, c'est lorsque j'ai joué contre Nantes avec Guingamp à la Beaujoire. Il y avait un tifo, des applaudissements. Le public voulait que Guingamp gagne. C'était impressionnant. Ça fait plus de 10 ans mais j'ai toujours envie de revenir ici.

Avez-vous des nouvelles de Mario Yepes et Mauro Cetto ?

Oui, souvent. J'étais avec Mauro la semaine dernière. À San Lorenzo, ils ne sont pas alignés ensemble. Mauro joue en championnat et Mario, en Copa Libertadores.

Les Canaris ont besoin d'un attaquant. Vous n'en avez pas un en stock ?

Les buteurs sont chers, entre 7 et 10 millions de dollars. C'est pour ça qu'il faut trouver des joueurs très jeunes. Dès qu'ils sont à River, Boca, Racing, Independiente, c'est trop tard. Mais je peux aussi faire venir un défenseur central qui peut être libre pour la saison prochaine. Ça peut être intéressant pour Nantes.

Seulement, le club n'a pas un gros budget...

Il faut continuer à travailler la formation et prendre exemple sur le football portugais. Porto et Benfica vont chercher des Argentins pas très chers comme Salvio, Gaitan, Lucho Gonzalez, Lisandro Lopez. Ils les achètent 4-5 millions et les revendent 30 ou 40. Nantes devrait faire pareil.

Leave a Reply