« On vient de passer deux jours difficiles à piloter, ‘‘travailler’’ sur la moto, freiner, accélérer, monter, descendre. C’était très physique », explique David Casteu. « Ce matin (jeudi), on s’est levé à 4 h 30 après une très courte nuit, on est parti à 5 h 30 et on a roulé dans le sable très mou des dunes blanches de Fiambala. La spéciale empruntait les pistes du Dakar, c’était un très bon entraînement. Mais ça roule très très vite. Un pilote argentin est tombé très fort devant moi. Beaucoup d’entr’eux veulent rouler vite mais la course est très longue. Il faut savoir gérer le physique. Il reste deux belles journées, c’est une belle épreuve ».
Le pilote niçois en profite aussi pour profiter de l'environnement, qu'il retrouve régulièrement sur le Dakar. « La moto marche bien grâce à Laurent mon mécano. Nous sommes passés dans des paysages extraordinaires. J’avais l’impression d’être un cow-boy dans le far-west, dans des vallées vertes et des petits chemins de montagnes. Il fallait faire attention aux falaises, c’était un vrai parcours d’enduro. Physiquement, tout va bien, j’essaie de garder le rythme du Dakar en roulant sans me mettre dans le rouge, travaillant la navigation et économisant la moto. Après, je serai au départ des rallyes du Paraguay et du Pérou et j’essaie de ne pas maltraiter ma moto car je joue les trois courses et le championnat. Je dois être à l’arrivée de toutes les étapes. Mon but est de rester dans le top 5, derrière les Honda d’usine qui sont dans une autre dimension, avec beaucoup plus de moyens ».
Olivier Navarranne