En s'imposant logiquement face à l'Angola (3-1), les Français se sont offerts, mardi soir, un quart de finale à domicile. Le Vendespace de Mouilleron-le-Captif a chaviré de bonheur. Les Bleus ont rendez-vous vendredi soir pour défier les Argentins, vice-champion du monde.
Mardi soir, après la victoire contre l'Angoloa, le sélectionneur tricolore, Fabien Savreux, et le capitaine, Sébastien Furstenberger, se présentent en conférence de presse devant : « Ce qui a fait la différence ce soir ? Mon coup de gueule à la mi-temps. On est mal entré dans ce match couperet. On était d'ailleurs mené 0-1 à la mi-temps ». Emmenés notamment par un Anthony Weber en feu, les Bleus renversent complètement la situation et tiennent une jolie performance. «Notre deuxième mi-temps fut la meilleure de la compétition. Après, chaque partie détient sa vérité. Il n'y a pas de belle victoire sans une grande performance du gardien. Xavier Tanguy a été très bon. On a évolué dans un chaudron. On doit garder cette dynamique ».
Sébastien Furstenberger, qui dira après cette semaine intense s'il poursuit l'aventure quévertoise ou arrête, prend le relais : « Mes premiers mots pour le groupe ? Je leur ait dit tout simplement de profiter, de vivre à fond ces moments magiques et rares.Après, c'est juste une belle qualification ! Merci au comité d'organisation pour cette promotion de notre discipline et aussi aux personnes qui ont créé un vrai élan derrière nous, particulièrement sur les réseaux sociaux. C'est génial d'évoluer dans cette ambiance de folie ». Les Français ne s'interdisent désormais rien, et espèrent déjouer les pronostics, vendredi soir, face à l'Argentine.
Et maintenant l'Argntine
Fabien Savreux : « Les Argentins, on a joué trois fois contre eux en préparation (2 défaites et 1 victoire) la semaine dernière. C'est évidemment une grosse nation du rink-hockey. Ils ont gagné difficilement (5-4) contre Le Mozambique en poule. On a deux jours pour préparer ce rendez-vous. Lors des derniers mondiaux, on était passé à côté de nos trois dernières parties ».
Sébastien Furstenberger : « On les connaît bien. Ils adorent la balle. Ils sont portés vers l'offensive. Il sera difficile de leur prendre la balle. On devra se révéler solides en défense, et efficaces en contre pour l'emporter ! ».