DANS LA DOULEUR – Les favoris de la compétition ont connu des débuts difficiles, dimanche, face à l’Argentine.
Tenants du titre et favoris de la compétition, les All Blacks étaient très attendus pour leur début dans la Coupe du monde, dimanche, face à l’Argentine. Ils ont mis une petite heure à arriver… Dans un stade de Wembley, à Londres, plein à craquer, les champions du monde s’en sont d’abord remis à la botte de Dan Carter, auteur des 12 premiers points de son équipe, sans trouver la solution ballon en mains. Pire, ils ont même accumulé les fautes – ils ont fini la première période à 13 contre 15 après les cartons jaunes adressés à Richie McCaw et Conrad Smith – et laissé les Argentins les prendre à défaut. Jouant au ras, avec leurs avants, les Pumas ont même mené de quatre longueurs en début de deuxième période grâce au pied de leur ouvreur Nicolas Sanchez (12-16, 42e).
Sonny Bill Williams décisif. Les Argentins, gaillards, ont tenu jusqu’à l’heure de jeu environ, avant de craquer sous les coups de boutoir blacks. Longtemps maladroits, avec des essais tout faits manqués, les Néo-Zélandais sont repassés devant leurs adversaires grâce à la malice et à la puissance du demi de mêlée Aaron Smith, dont l’essai a été transformé par Carter, décevant dans le jeu (19-16, 57e). Les Blacks, réveillés par l’entrée de Sonny Bill Williams, qui a suppléé un Ma’a Nonu effacé, se sont donnés de l’air à un petit quart d’heure de la fin grâce à un essai en bout de ligne de Sam Cane (26-16, 67e).
Les deux équipes fatiguées, plus rien ne sera marqué dans les dix dernières minutes de la rencontre. Vainqueur de dix points face à leur principal adversaire dans une poule C qui compte également les Tonga, la Géorgie et la Namibie, les hommes de Steve Hansen prennent une option sans doute décisive sur la première place de la poule. Cela concerne directement les Bleus, qui croiseront avec cette poule C s’ils se qualifient pour les quarts de finale.