Rêvons plus grand. Aussi efficace soit-il, le slogan du PSG a un problème, il renvoie aux songes, soit à l'état de sommeil, aux fruits de l'imagination ou à un idéal. C'est ce que représente aujourd'hui Lionel Messi pour le club de la capitale. Vendredi, le journal Le Parisien estime pourtant que la venue de l'astre argentin du FC Barcelone à Paris est désormais possible.
Le quotidien énonce cinq raisons à cela : la première est que le quadruple Ballon d'Or, qui a récemment eu affaire au fisc espagnol et critiqué un dirigeant du Barça, pourrait désormais quitter la Catalogne, notamment en raison de la place grandissante prise par Neymar. "Je ne peux pas jouer dans un autre club que le FC Barcelone, mais je ne sais pas ce que le futur me réserve", confiait Messi en mai dernier, alors que son contrat avec les champions d'Espagne court jusqu'en juin 2018.
150 millions d'euros minimum
Deuxième motif d'espoir pour les supporters parisiens, le PSG et ses propriétaires qatariens figure aujourd'hui parmi les seuls clubs capables de concrétiser une telle opération sur le plan financier. Même la clause libératoire monumentale de Messi, fixée à 250 millions d'euros, pourrait ne pas refroidir le PSG, qui, après d'âpres négociations, pourrait abaisser le montant du transfert entre 150 et 180 millions d'euros. Du jamais vu sur la planète football. Resterait ensuite à régler la question du salaire de l'Argentin, qui dépasserait les 15 millions d'euros annuels. Là non plus, rien d'insurmontable pour le PSG qatarien.
Si l'argent ne fait pas le bonheur, mais y contribue largement dans le football, Paris pourrait également s'appuyer sur son projet, présenté comme "le plus excitant d'Europe" par Le Parisien, pour attirer Messi dans ses filets. Charge alors aux internationaux du PSG de se muer en VRP de luxe pour vanter les mérites du club de la capitale. Autre raison d'y croire selon nos confrères, le fait que Zlatan Ibrahimovic porte Messi dans son coeur. De toute façon, il est improbable que le géant suédois et le lutin sud-américain évoluent de nouveau sous le même maillot, sachant que le Scandinave a 32 ans et qu'il faudrait du temps aux dirigeants parisiens pour convaincre leurs homologues catalans.
Cinquième et dernière raison invoquée, le fait qu'en attendant de dénicher le nouveau Messi, souhait affiché par le président Nasser al-Khelaifi à son arrivée à la tête du PSG, "le plus simple est encore de prendre le vrai Messi". Ou de plonger dans un doux sommeil où l'Argentin combinerait avec Cristiano Ronaldo sur la pelouse du Parc des Princes, maillot rouge et bleu sur les épaules. Avant de le voir de ses propres yeux, cette fois bien ouverts ?
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